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Les Etats-Unis, de loin le premier marché pour Nestlé

Nestlé VeveyVEVEY – La publication des résultats de la plus grande société romande, et l’une des plus grandes de Suisse avec Glencore, nous livre de précieuses informations sur les principaux marchés explorés par Nestlé dans le monde. Loin devant la Chine on trouve les Etats-Unis, suivi de façon assez surprenante par la France et le Brésil, voici pour les 4 premiers marchés de Nestlé. Parmi les surprises on retrouve aussi le Mexique et les Philippines qui se trouvent dans le top 10.


Plus de CHF 90 milliards de chiffre d’affaires 

En 2014, Nestlé a fait CHF 91,6 milliards de chiffre d’affaires avec CHF 14,4 milliards de bénéfice. Relevons qu’à la différence de Novartis, Nestlé publie ses résultats en francs suisses et non en dollars. Vu la taille du marché américain dans les ventes et à cause du fait qu’environ 70% des transactions financières mondiales se font en dollars (USD), Nestlé pourrait éventuellement un jour publier ses résultats en dollars américains.

Etats-Unis et Chine en tête

Sans surprise, les 2 plus grandes économies de la planète et de loin (si on exclut l’Union Européenne, car on considère chaque pays de façon séparée) les Etats-Unis et la Chine se placent logiquement en tête.
En 2014, Nestlé a vendu aux Etats-Unis pour CHF 23,5 milliards et en Chine pour CHF 6,6 milliards.

Le big 3 européen, le Brésil, le Mexique et les Philippines

En 3ème position on trouve la France avec CHF 5,5 milliards de ventes en 2014, de façon un peu surprenante l’Hexagone se place avant la 1ère économie européene, l’Allemagne. Celle-ci étant seulement 5ème avec CHF 3,3 milliards de chiffre d’affaires et derrière le Brésil.
Ce dernier pays est un important marché pour Nestlé et aurait pu se placer 3ème si le cours de la monnaie brésilienne, le Real, n’avait pas fortement dévalué face au franc suisse en 2014.  Le Brésil a engendré en 2014 des ventes pour CHF 5,1 milliards de francs. Selon un sondage réalisé par Readers Digests en 2014, Nestlé est tout simplement la marque préférée des Brésiliens, bon nombre ne savent d’ailleurs pas que la marque est suisse.

Ensuite en 6ème position on retrouve sans surprise la 3ème économie européenne, le Royaume-Uni, avec presque CHF 3 milliards de ventes.

Puis en 7ème position le Mexique, de loin le pays de langue espagnole le plus peuplé avec plus de 100 millions d’habitants, affiche un joli résultat avec aussi presque CHF 3 milliards de ventes en 2014.

Une autre surprise de taille est de voir apparaître les Philippines en 8ème position avec CHF 2,5 milliards de ventes. Selon nos informations, la marque Nescafe est très forte dans ce pays.


En 9éme position on trouve la 4ème économie européenne, l’Italie, avec CHF 2.1 milliards de vente et en 10ème position  le Canada avec CHF 1,9 milliards.

Suisse

La Suisse, malgré le fait qu’elle ne représente qu’environ 1 pour mille de la population mondiale semble proche des 10 premières places, probablement à cause d’un PIB par habitant très élevé et l’image positive, à cause notamment du nombre d’emplois créés par Nestlé en Suisse (env. 10’000), avec des ventes en 2014 s’élevant à CHF 1,6 milliards. Le communiqué de Nestlé ne précise pas si la Suisse est le 11ème plus grand marché ou peut-être 12ème, 13ème, etc. En effet Nestlé a publié les 10 plus grands marchés et la Suisse, comme le siège mondial est à Vevey en Suisse. Vu les résultats, la Suisse semble assez proche du 10ème de la liste (Canada).

Du potentiel ?

Certains pays comme l’Inde (très peuplé), le Japon (économie très forte) ou la Russie (un BRIC) semblent être des marchés prometteurs et encore peu explorés, surtout l’Inde, par la multinationale de Vevey, comme aucun de ces 3 pays n’apparaît dans le top 10.

Finalement, plus de 33 milliards de francs ont été réalisés par Nestlé dans les autres pays que le top 10 mentionné ci-dessus et la Suisse. Autrement dit, tous ces autres pays (petits ou grands comme justement l’Inde) sont finalement le plus grand marché de Nestlé, devant les Etats-Unis. Preuve qu’il s’agit d’une véritable multinationale.

Le 21 février 2015. Par Xavier Gruffat, dipl. EPFZ – dipl. MBA. Sources: Rapport annuel de Nestlé (en anglais), Valor (journal économique brésilien de référence), édition du 20 février 2015. Les Echos (site web)

Lire aussi: Le business case Nespresso

Observação da redação: este artigo foi modificado em 22.02.2015

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