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La propension au divorce serait-elle génétique ?

Il est connu que l’histoire de nos parents et celle de notre famille influent sur notre histoire. Le vécu de notre entourage détermine souvent la manière dont nous appréhendons les crises au sein de notre couple. Selon notre histoire de famille, nous pourrons privilégier encore et toujours la recherche de solution pour préserver notre union ou au contraire, miser sur la séparation. Et si finalement, tout était déjà inscrit dans nos gènes et que la façon dont nous allons réagir est déjà définie par notre hérédité ? C’est du moins ce que pensent des chercheurs américains et suédois qui, à travers leurs études, ont démontré que la génétique et le fait de divorcer sont intimement liés.


La génétique, une principale cause du divorce

La propension au divorce serait-elle génétique ?L’étude menée conjointement par l’Université du Commonwealth de Virginie, aux États-Unis, et l’Université de Lund, en Suède, a révélé que le divorce est lié à des facteurs génétiques. Les résultats de cette étude viennent contredire une idée reçue sur le divorce. Jusqu’à présent, les spécialistes qui souhaitaient apporter une explication scientifique au divorce n’ont pas évoqué la génétique. Ils ont toujours affirmé que si le divorce était plus courant dans une famille que dans une autre, c’est surtout parce que les descendants de parents divorcés internalisent le comportement de leurs ainés et reproduisent leurs propres relations. Ainsi, s’ils finissent par se séparer de leurs conjoints, c’est surtout parce qu’ils ont vu leurs parents incapables de gérer les conflits ou ne pas avoir eu l’engagement nécessaire pour maintenir leur union.

Pour abattre ce consensus et démontrer que les gênes ont bel et bien un rôle à jouer dans la propension au divorce, les chercheurs américains et suédois ont décidé d’étudier le taux de divorce uniquement chez les enfants adoptés. Ils ont ainsi démontré que les historiques de divorces des personnes étudiées n’étaient pas similaires à ceux de leurs parents adoptifs, mais à ceux de leurs parents biologiques. Cela démontre qu’en matière de divorce, la génétique est plus importante que la culture.

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Divorce génétique, une possibilité, oui, mais pas une fatalité

La propension au divorce serait-elle génétique ?Cette découverte ne signifie pas pour autant que toutes les personnes nées de parents divorcés sont elles aussi vouées au divorce. Cela signifie juste qu’elles présentent un risque accru. Cette découverte est précieuse pour les thérapeutes qui pourront désormais apporter une aide plus pertinente aux couples en difficulté. Par ailleurs, malgré les gènes et les influences sociales, l’avenir d’un couple dépend essentiellement des deux conjoints. Souhaitez-vous vous battre pour votre union ou estimez-vous qu’il est indispensable d’y mettre un terme pour votre bien-être ? Vous seuls avez la réponse à cette question.
En tant que chrétiens, nous concevons que le mariage est un lien sacré qui unit l’homme et la femme jusqu’à ce que la mort les sépare. Rappelez-vous ce qui est dit dans Matthieu 19 : 4-9, « N’avez-vous pas lu que le créateur au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : c’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint ». Avant d’arriver au divorce, il est ainsi indiqué d’envisager toutes les solutions possibles pour consolider son couple. Parfois, il suffit, en effet, de voir les situations qui vous semblent les plus insupportables sous un autre angle pour se rendre compte qu’elles ne sont pas aussi dramatiques qu’elles le paraissent.

Une fois l’euphorie des premiers instants dissipée, vous constatez que votre conjoint(e) n’est pas l’homme ou la femme parfaits(e) que vous pensiez ? Il ou elle peut être parfois irritant (e), difficile à vivre et qu’il ou elle ne vous comprend pas toujours, mais est-ce un réel motif de divorce ? Ses défauts éclipsent-ils tous ses atouts et ses qualités ? Ne serait-il pas préférable de réviser à la baisse les attentes et d’admettre que l’amour n’est pas parfait ? Parfois, une relation satisfaisante peut rendre plus heureux qu’une quête perpétuelle de la relation idéale qui peut parfois être un mythe.

Pris dans ses habitudes, le couple s’éloigne peu à peu et pense qu’ils n’ont plus rien à faire ensemble. Mais est-ce réellement le cas ? Ne tenez-vous vraiment plus à votre mari ou votre épouse au point de souhaiter vivre désormais sans lui ou elle ? Avant d’arriver à une telle extrémité, commencez par faire preuve d’un peu plus d’empathie avec votre conjoint(e), cela permettra de raviver la passion entre vous. Au lieu de prendre votre époux comme acquis, continuez le jeu de séduction. Soyez attentifs à ses besoins émotionnels et tentez de les assouvir. Votre geste le fera réfléchir et l’incitera à faire de même envers vous. Comme au début de votre relation, prenez du temps pour vous et ne vous laissez pas enliser dans la routine et les obligations. Ce faisant, vous réapprendrez à vous connaitre et redécouvrirez ces petits riens qui vous ont fait succomber chez l’autre.

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Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 24 octobre 2017 – Photos illustrations : Fotolia.com

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Observação da redação: este artigo foi modificado em 27.10.2017

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