BERNE – Le nombre de personnes souffrant de grippe en Suisse continue de diminuer mais reste au-dessus du seuil épidémiologique. Avec 175 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique continue à être dépassé durant la 12ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L’épidémie de grippe est sur la pente descendante.
Par rapport à la semaine passée avec 198 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe a passablement diminué.
En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 68 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2015/2016.
Ces résultats de 175 consultations médicales pour 100’000 habitants pendant la 12ème semaine de l’année 2016 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.
L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands.
Actuellement, les deux régions de Suisse romande restent touchées par l’épidémie de grippe.
La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 204 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit plus que la moyenne nationale.
La région la plus touchée avec 264 cas est la région 3, soit le nord de la Suisse.
L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue également 5 groupes d’âge, les personnes âgées de 0 à 4 ans (bébés et petits enfants), de 5 à 14 ans (enfants et jeunes adolescents), de 15 à 29 ans (jeunes), de 30 à 64 ans (adultes) et celles de 65 ans ou plus (seniors).
Enfants et jeunes adolescents touchés
Le groupe d’âge le plus touché avec 337 cas sont les enfants et jeunes adolescents et le groupe d’âge le moins touché avec 70 cas sont les seniors.
Pendant cette saison, le pic de l’épidémie a été atteint pendant la 6ème semaine de l’année 2016.
La courbe de l’épidémie actuelle suit plus ou moins celle de la saison passée, mais est moins forte en intensité.
31 Mars 2016 – Sources : OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien