RENENS – Absent depuis 11 mois pour cause de maladie, Jean-Pierre Rouyet a remis ce jour sa démission à la Municipalité. Son état de santé ne lui a en effet pas permis de se stabiliser suffisamment pour reprendre la gestion de son dicastère. La Municipalité, solidaire pendant cette absence, remercie Jean-Pierre Rouyet pour son engagement et lui souhaite le meilleur pour sa santé. Des élections complémentaires seront organisées dans les meilleurs délais selon les directives légales en la matière.

Monsieur Jean-Pierre Rouyet est absent depuis la mi-avril 2014 pour cause de maladie. Son état de santé avait laissé espérer une reprise de son mandat fin 2014-début 2015, reprise qui n’a pas été finalement possible.

Avec beaucoup de regrets et de tristesse, la Municipalité qui est restée solidaire et unie derrière son collègue malade, a pris note ce matin de sa démission. Elle tient ici à le remercier pour son engagement au sein du collège municipal et pour tout le travail accompli au service de la Sécurité sociale depuis juin 2009.

Jean-Pierre Rouyet a contribué de façon décisive au développement du secteur de la petite enfance (déménagement et agrandissement de la Farandole, création de l’APEMS du 24-Janvier, intégration du Foyer Ste-Famille dans le réseau LAJE, démarrage du projet d’agrandissement du Tournesol). Il a aussi développé et renforcé la politique d’intégration de la ville de Renens, en augmentant le soutien aux cours de français, mais aussi en mettant sur pied des projets novateurs comme “Sur le chemin de l’école”, pilote dans le canton en terme d’encouragement précoce pour les jeunes enfants et leurs familles, ou de Communication interculturelle pour les concierges d’immeubles, projets maintenant menés régulièrement. Incarnant, dans tous les sens du terme, la notion du “Vivre ensemble” chère à sa ville, Jean-Pierre Rouyet a aussi joué un rôle moteur dans la mise sur pied des fêtes de quartiers de la CISE (Commission Intégration Suisses Etrangers) et des parcours interreligieux. Mentionnons encore ici le développement de l’Office du logement et le renforcement de la clinique dentaire scolaire.

Jean-Pierre Rouyet a été un municipal et un collègue engagé, disponible, chaleureux, à l’écoute de l’autre. Son esprit constructif, ses convictions, ainsi que son amitié manquent déjà à ses collègues. Nous lui formulons nos meilleurs voeux pour son rétablissement et espérons que le temps lui permettra de retrouver sa santé pleine et entière.

La Municipalité tient également à remercier très sincèrement Myriam Romano qui assure depuis l’absence de Jean-Pierre Rouyet, avec beaucoup d’engagement et en plus de son dicastère Culture-Jeunesse et Sports, un intérim de qualité.

La Municipalité communiquera tout prochainement les dates retenues pour l’élection complémentaire qui sera à organiser au plus vite, dans le cadre fixé par la Loi.

Communiqué de Presse de la Municipalité de Renens, le 12 mars 2015

WASHINGTON – Ce n’est peut-être pas une surprise si la plupart des nouvelles entreprises à très grand succès mondial (Apple, Google, Facebook) sont toutes américaines. En effet, les Américains se distinguent nettement des autres pays riches et notamment européens en étant plus optimistes et en ayant davantage la foi (aux Etats-Unis la foi chrétienne en majorité). Comme le montre une très sérieuse étude d’un des plus grands Think Tank (laboratoire d’idées) au monde, le Pew Research Center à Washington.

Plus un pays est riche, moins il est religieux

Entre 2011 et 2013 le Pew a fait un sondage en posant la question suivante: “Quelle rôle joue la religion dans votre vie ?”. En corrélant le PIB par habitant, les chercheurs ont constaté que plus un pays était pauvre, donc avec un PIB par habitant faible et plus il donnait de l’importance à la religion. A l’inverse, la majorité de la population des pays riches, sauf les Etats-Unis, ne donnait pas une grande valeur à la religion.

Les chercheurs ont retenu la réponse: “La religion joue un rôle très important pour moi” est ont classé les pays par rapport au pourcentage de personnes répondant de cette façon comme le montre la courbe ci-dessous.

Dans le détail, plus de 95% des Pakistanais, avec un PIB par habitant par année dans ce pays inférieur à US$ 3’000, estimaient que la religion jouait un rôle très importante dans leur vie. D’autres grands pays à bas revenu comme l’Indonésie et le Nigéria présentaient des résultats proches.

Les populations du Brésil et d’Afrique du Sud, qui sont considérés comme des pays à revenu intermédiaire ou émergents (les fameux BRICS) avec environ US$ 10’000 de revenus par an, donnent sans surprise une place très importante à la religion dans leur vie. La religion évangélique qui est notamment en très forte croissance au Brésil, un dernier sondage paru début 2015 a montré que 40% des jeunes brésiliens seraient désormais évangéliques, ne devrait pas inverser la tendance ces prochaines années.

Le Mexique et l’Argentine, deux nations à majorité catholique sont plus partagées, avec un peu moins de 50% de la population donnant une grande importance à la religion pour le Mexique et même moins de 40% pour l’Argentine. Les questions ont été réalisées, semble-t-il, avant l’arrivée du Pape François au pouvoir de l’Eglise Catholique. En 2015 les résultats pourraient être un peu différent.

De façon assez étonnante on notera qu’Israël ne donne pas une grande priorité à la religion avec seulement environ 25% estimant que la religion joue un rôle très important. L’Italie aussi apparaît en bas de classement, malgré la grande influence de l’Eglise Catholique dans ce pays.

Sans surprise avec un résultat bas, 15% des Français estiment que la religion joue un rôle très important dans leur vie.

Etats-Unis, de Tocqueville à Weber, pays béni ?

Les Etats-Unis, qui sont une nation riche, ne suivent pas la courbe. C’est l’exception qui confirme la règle, car malgré un PIB par habitant de plus de US$ 50’000, plus de 50% des Américains estiment que la religion joue un rôle très important dans leur vie.

C’est très probablement un grand avantage, surtout lors de crise, pour maintenir toujours un espoir dans le futur.  Même si, ne nous trompons pas, la crise de 2008 a massivement augmenté le taux de suicide aux Etats-Unis comme l’a montré The Economist dans une édition de début 2015. Aucun pays n’est donc à l’abri d’une grave crise.

Le Français Alexis de Tocqueville estimait déjà il y a 2 siècles que les Etats-Unis étaient un pays “exceptionnel”. Le plus grand sociologue de tous les temps, l’Allemand Max Weber, avait aussi posé un diagnostic similaire en relevant la puissance du protestantisme (calviniste surtout) pour expliquer le grand succès des Etats-Unis dans le monde.

Il est vrai que si l’on compare les Etats-Unis au Brésil, également un pays de la même taille et presque de la même population, le destin n’est de loin pas comparable.  Plusieurs raisons sont avancées comme le Catholicisme, privilégiant plutôt la pauvreté que la richesse (suite à une interprétation différente des Évangiles notamment),  et la domination sous un régime royaliste du Portugal pendant plusieurs siècles, jusqu’au début du 19ème siècle.

Si vous lisez des livres de la Silicon Valley (ex. sur l’innovation, la créativité), vous verrez que ce qui revient souvent est l’importance du Destin dans le succès, c’est-à-dire de Dieu. Autrement dit le succès n’est pas le signe du hasard, comme beaucoup de Français le pensent, mais aux Etats-Unis c’est l’influence de Dieu, autant sur le pays (Etats-Unis) que dans les entreprises ou la vie des personnes. C’est clairement la grande influence du protestantisme calviniste sur toute la société américaine.  Dans les grandes églises évangéliques brésiliennes, ce concept est fortement véhiculé, ce qui fait que le Brésil est en train de très fortement “s’américaniser”. On verra si cela sera suffisant pour avoir le même succès que son voisin du nord.

Et la Suisse ?

La Suisse n’apparaît pas dans ce classement. Les résultats devraient probablement être assez proches de la France et surtout de l’Allemagne, ce dernier pays compte un peu plus de 20% de la population considérant que la religion joue un rôle très important dans leur vie.

Romanvie milite pour que la Suisse s’inspire davantage de l'”esprit américain” plutôt que Français, c’est l’une des raisons de l’existence du site Romanvie.ch.

Relevons finalement que l’Arabie saoudite, un pays très riche, n’apparaît pas dans ce classement, selon nos informations les résultats devraient être proches des Etats-Unis, c’est-à-dire une autre exception confirmant la règle.

Le 13 mars 2015. Par Xavier Gruffat. Sources : Pew Research Center. Photo: Wikipedia, la Lakewood Church à Houston (Texas), plus grande église des Etats-Unis

Vidéo d’un groupe évangélique en tournée aux Etats-Unis (Newsboys)

Lire aussi:  Dieu l’avait dit dès le commencement, manger des fruits et légumes est bon pour l’Homme (étude)

LOS ANGELES – Selon une nouvelle étude, les végétariens présenteraient environ 20% moins de risque de développer un cancer colorectal par rapport à ceux consommant de la viande. L’étude a porté sur l’analyse de milliers de fidèles de l’Église adventiste du 7ème jour, une bonne méthode pour avoir accès à de nombreux végétariens de façon statistiquement très importante.

Dans le passé, d’autres études étaient arrivées à des résultats assez contradictoires sur le lien entre le cancer colorectal et la consommation de viande. Toutefois, certaines études avaient montré l’augmentation du risque de développer un cancer colorectal en cas de consommation régulière de viande rouge ou transformée. À l’inverse une alimentation riche en fibres alimentaires abaissait le risque.

Cancer colorectal

Aux États-Unis le cancer colorectal est la seconde cause de décès par cancer autant pour les hommes que pour les femmes. Malgré l’augmentation du nombre de coloscopies (une méthode de dépistage et de traitement), ce qui a permis de réduire le taux de mortalité, ce cancer continue d’être une maladie redoutable dans les pays industrialisés envahis par la malbouffe et l’épidémie d’obésité comme les États-Unis.

L’Église adventiste, « l’Église végétarienne »

Les chercheurs ont étudié environ 78’000 personnes appartenant à l’Église adventiste du 7ème Jour, une grande église évangélique comptant des millions de fidèles à travers le monde, qui recommande une alimentation végétarienne à ses membres. Cette dénomination chrétienne protestante suit à la lettre ce que Dieu recommande dans le premier chapitre de la Genèse au verset 29 :« Je vous donne toute herbe à graine sur toute la surface de la terre, ainsi que tout arbre portant des fruits avec pépins ou noyau : ce sera votre nourriture. » Il faut savoir aussi que cette église déconseille également la consommation de caféine (café notamment), de tabac et d’alcool.

L’étude en détail

Les chercheurs, sous la direction du Dr. Orlich de la Loma Linda University (une université adventiste) située dans le sud de la Californie, ont suivi les participants pendant 7 ans. Pendant cette période 380 personnes ont souffert de cancer du côlon et 110 de cancer rectal.

Bien que tous ces participants appartiennent à cette Église protestante, une partie dérogeait à la règle et mangeait parfois ou souvent de la viande. Les participants devaient répondre chaque 2 ans à un formulaire en décrivant leurs habitudes alimentaires portant sur plus de 200 aliments.

Les scientifiques ont ensuite partagé les participants en 2 groupes, l’un incluant les végétariens et l’autre les non-végétariens ou partiellement végétariens.

Le résultat final a montré que ceux qui suivaient un régime végétarien avaient 22 % de risque en moins de souffrir de cancer colorectal que ceux mangeant de la viande. Dans le détail, le risque était de 19 % plus bas pour le cancer du côlon et 29 % plus bas pour le cancer du rectum.

Le Dr. Orlich a aussi observé que ceux qui mangeaient des légumes et du poisson, mais pas de viande rouge ou blanche étaient ceux qui avaient le risque de cancer colorectal le plus bas. Ce groupe de personnes présentait un risque 43 % plus bas en comparaison avec ceux mangeant de la viande. Le risque était en fait plus bas en comparaison avec les végétariens au sens strict (ne consommant ni viande ni poisson).

Selon les chercheurs, les végétariens participant à l’étude consommaient moins de soda, sucreries et snacks tout en consommant davantage de fruits, légumes et graines que la population en générale. Ce qui pourrait un peu fausser les résultats.

Corrélation, mais pas de lien de cause à effet

Les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi un régime végétarien permet de diminuer le risque de cancer colorectal. Autrement dit, on ne sait pas encore en détail si des substances qu’on retrouve dans la viande pourraient aggraver le risque tumoral ou au contraire des molécules qu’on retrouve dans les fruits pourraient avoir un effet préventif, il est toutefois probable que les fibres jouent un effet préventif favorable.

On sait par expérience que les végétariens, surtout les fidèles de l’Église adventiste, ont souvent une hygiène de vie meilleure que la moyenne de la population, ces adeptes des fruits et légumes font souvent plus d’exercice, consomment moins ou pas d’alcool et ne fument pas.

Il est donc possible d’observer une corrélation entre un régime végétarien et le cancer colorectal, mais pas encore un lien clair de cause à effet.

Cette étude a été publiée le 9 mars dans la version online du JAMA Internal Medicine.

Le 10 mars 2015. Par Xavier Gruffat (pharmacien). Article publié sur Creapharma.fr et Romanvie.ch. Sources : CBSNews.com, Rxwiki.com, Photo illustration : © vgstudio – Fotolia.com.

Lire aussi: Plus un pays est riche, moins il donne de l’importance à la religion, sauf pour les Etats-Unis

BERNE – La grippe continue à un niveau élevé en Suisse. Avec 307 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique de 70 sur 100’000 habitants a encore été largement dépassé durant la 9ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Par rapport à la semaine passée avec 404 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe a passablement diminué. En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 70 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2014/2015.
Ces résultats de 307 rendez-vous médicaux pour 100’000 habitants pendant la 9ème semaine de 2015 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.

Ce système de déclaration Sentinelle (appelé aussi Sentinella) comprend environ 200 cabinets médicaux de médecine de premier recours repartis dans toute la Suisse qui participent à la surveillance de la grippe.  Ces cabinets signalent chaque semaine le nombre de leurs patients avec une suspicion de grippe. Pour confirmer qu’il s’agit bien du virus de la grippe, et non d’un refroidissement par exemple, des frottis pharyngés pour une partie de ces patients sont envoyés au Centre National Influenza (CNI), à Genève. Ensuite, par une méthode mathématique d’extrapolation, il est possible de calculer l’incidence de consultations pour 100’000 habitants. De nombreuses statistiques médicales ou sociales (taux d’homicide ou d’accidents de la route) sont rapportées au nombre de cas pour 100’000 habitants.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands. Actuellement, les deux régions de Suisse romande sont touchées par l’épidémie de grippe.

La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 231 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit moins que la moyenne nationale.

La région la plus touchée avec 379 cas est la région 3 du Nord de la Suisse (AG, BL, BS et SO).

L’épidémie de grippe actuelle suit pour le moment la courbe de 2012-2013, soit celle d’il y a 2 ans, avec un décalage toutefois d’une semaine, le pic en 2012/2013 ayant été atteint la 5ème semaine de l’année, cette année le pic a été atteint autour de la 6ème semaine. La saison dernière, l’épidémie avait démarré plus tard et n’avait pas atteint le niveau de 2012-2013, ni celui de 2014/2015.

Les dernières années, l’épidémie de grippe en Suisse avait duré entre 8 et 10 semaines.

Symptômes de la grippe

En plus des symptômes typiques du refroidissement comme le rhume, la toux ou les maux de gorge, la grippe se différencie par une fièvre élevée (souvent au-dessus de 39°), des courbatures et une fatigue importante. En général, une grippe se résorbe en une dizaine de jours.

Plusieurs centaines de personnes meurent chaque année de la grippe en Suisse, souvent à cause de complications respiratoires comme la pneumonie. Une augmentation du taux de vaccination, actuellement relativement bas dans la population et notamment parmi les groupes à risque, pourrait permettre de diminuer ce nombre de décès.

Vaccin moins efficace cette saison

Cette saison, le vaccin contre la grippe n’est pas autant efficace que les autres années. En effet, le virus de la grippe qui circule actuellement ne correspond pas exactement à celui auquel les fabricants du vaccin se sont référés. Toutefois, une protection même partielle reste meilleure qu’aucune protection du tout.

Cette saison (2014/2015), les virus de la grippe les plus détectés par les laboratoires d’analyse étaient des Influenza A, appartenant majoritairement au sous-type A(H3N2).

Pas assez de vaccination des groupes à risque

Selon une enquête réalisée en Suisse pendant la saison 2013/2014, seulement 37 % des plus de 65 ans, 31 % des malades chroniques et 19 % du personnel de la santé en contact direct avec les patients s’étaient fait vacciner contre la grippe. Cela quand bien même la vaccination est recommandée pour ces 3 catégories de personnes, qualifiées de groupes à risque.

À ce moment de l’année (sauf exception médicale), une vaccination contre la grippe n’est plus très utile, car il faut compter 2 semaines avant que le vaccin devienne efficace.

Le 4 mars 2015. Sources : OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien, Romanvie.ch – © Syda Productions – Fotolia.com.

LONDRES – Selon le magazine britannique The Economist, Genève serait tout simplement la 2ème ville la plus chère du monde, juste derrière Zurich qui prend la première place de ce classement suite à l’abandon par la Banque nationale suisse (BNS) du taux plancher franc-euro en janvier 2015. Dans le classement précédent établi chaque 6 mois par The Economist, Singapour était premier.
Pour mettre au point cet indice, le magazine britannique avec son institut appelé The Economist Intelligence Unit compare plus de 50’000 prix de 160 produits et services dans 133 villes à travers le monde. Le coût de la vie à New York fait office de référence pour cet indice avec une note de 100. Zurich compte 136 points et Genève 130, Singapour reste proche avec 129 points. Ensuite dans les villes les plus chères du monde on compte Paris et Oslo. New York se classe 22ème parmi les 133 villes prises en compte. Sao Paulo, plus grande ville de l’hémisphère sud avec environ 20 millions d’habitants, se classe 50ème comme l’informe The Economist qui ne divulgue qu’une partie des résultats, notamment les 10 plus chères, les 10 moins chères et quelques villes importantes en milieu de classement comme New York ou Sao Paulo.

Dans les villes les moins chères on peut citer Karachi (132ème), Caracas ou Mumbai. Caracas (Venezuela), à cause d’une économie très mauvaise (beaucoup d’inflation notamment) chute dans le classement par rapport à celui établi il y a 6 mois.

The Economist

L’hebdomadaire de langue anglaise The Economist est parfois considéré par les spécialistes comme le meilleur média au monde, en tout cas par le monde libéral et pas forcément par les conservateurs. The Economist a un tirage élevé à travers le monde, son lectorat est surtout basé aux États-Unis et dans le Royaume-Uni, mais il est lu dans le monde entier principalement par les élites politiques et économiques de tendance libérale. C’est peut-être le magazine le plus influent du monde en 2015. Pour Romanvie.ch, il s’agit d’une source importante pour la rédaction de certains de nos articles.

Le 4 mars 2015. Par Xavier Gruffat, Photo d’illustration : © Lance Bellers – Fotolia.com.

VEVEY – La publication des résultats de la plus grande société romande, et l’une des plus grandes de Suisse avec Glencore, nous livre de précieuses informations sur les principaux marchés explorés par Nestlé dans le monde. Loin devant la Chine on trouve les Etats-Unis, suivi de façon assez surprenante par la France et le Brésil, voici pour les 4 premiers marchés de Nestlé. Parmi les surprises on retrouve aussi le Mexique et les Philippines qui se trouvent dans le top 10.

Plus de CHF 90 milliards de chiffre d’affaires 

En 2014, Nestlé a fait CHF 91,6 milliards de chiffre d’affaires avec CHF 14,4 milliards de bénéfice. Relevons qu’à la différence de Novartis, Nestlé publie ses résultats en francs suisses et non en dollars. Vu la taille du marché américain dans les ventes et à cause du fait qu’environ 70% des transactions financières mondiales se font en dollars (USD), Nestlé pourrait éventuellement un jour publier ses résultats en dollars américains.

Etats-Unis et Chine en tête

Sans surprise, les 2 plus grandes économies de la planète et de loin (si on exclut l’Union Européenne, car on considère chaque pays de façon séparée) les Etats-Unis et la Chine se placent logiquement en tête.
En 2014, Nestlé a vendu aux Etats-Unis pour CHF 23,5 milliards et en Chine pour CHF 6,6 milliards.

Le big 3 européen, le Brésil, le Mexique et les Philippines

En 3ème position on trouve la France avec CHF 5,5 milliards de ventes en 2014, de façon un peu surprenante l’Hexagone se place avant la 1ère économie européene, l’Allemagne. Celle-ci étant seulement 5ème avec CHF 3,3 milliards de chiffre d’affaires et derrière le Brésil.
Ce dernier pays est un important marché pour Nestlé et aurait pu se placer 3ème si le cours de la monnaie brésilienne, le Real, n’avait pas fortement dévalué face au franc suisse en 2014.  Le Brésil a engendré en 2014 des ventes pour CHF 5,1 milliards de francs. Selon un sondage réalisé par Readers Digests en 2014, Nestlé est tout simplement la marque préférée des Brésiliens, bon nombre ne savent d’ailleurs pas que la marque est suisse.

Ensuite en 6ème position on retrouve sans surprise la 3ème économie européenne, le Royaume-Uni, avec presque CHF 3 milliards de ventes.

Puis en 7ème position le Mexique, de loin le pays de langue espagnole le plus peuplé avec plus de 100 millions d’habitants, affiche un joli résultat avec aussi presque CHF 3 milliards de ventes en 2014.

Une autre surprise de taille est de voir apparaître les Philippines en 8ème position avec CHF 2,5 milliards de ventes. Selon nos informations, la marque Nescafe est très forte dans ce pays.

En 9éme position on trouve la 4ème économie européenne, l’Italie, avec CHF 2.1 milliards de vente et en 10ème position  le Canada avec CHF 1,9 milliards.

Suisse

La Suisse, malgré le fait qu’elle ne représente qu’environ 1 pour mille de la population mondiale semble proche des 10 premières places, probablement à cause d’un PIB par habitant très élevé et l’image positive, à cause notamment du nombre d’emplois créés par Nestlé en Suisse (env. 10’000), avec des ventes en 2014 s’élevant à CHF 1,6 milliards. Le communiqué de Nestlé ne précise pas si la Suisse est le 11ème plus grand marché ou peut-être 12ème, 13ème, etc. En effet Nestlé a publié les 10 plus grands marchés et la Suisse, comme le siège mondial est à Vevey en Suisse. Vu les résultats, la Suisse semble assez proche du 10ème de la liste (Canada).

Du potentiel ?

Certains pays comme l’Inde (très peuplé), le Japon (économie très forte) ou la Russie (un BRIC) semblent être des marchés prometteurs et encore peu explorés, surtout l’Inde, par la multinationale de Vevey, comme aucun de ces 3 pays n’apparaît dans le top 10.

Finalement, plus de 33 milliards de francs ont été réalisés par Nestlé dans les autres pays que le top 10 mentionné ci-dessus et la Suisse. Autrement dit, tous ces autres pays (petits ou grands comme justement l’Inde) sont finalement le plus grand marché de Nestlé, devant les Etats-Unis. Preuve qu’il s’agit d’une véritable multinationale.

Le 21 février 2015. Par Xavier Gruffat, dipl. EPFZ – dipl. MBA. Sources: Rapport annuel de Nestlé (en anglais), Valor (journal économique brésilien de référence), édition du 20 février 2015. Les Echos (site web)

Lire aussi: Le business case Nespresso

VALAIS – Plusieurs incendies se sont déclarés durant la nuit du 13 au 14.02.2015. Un foyer a détruit des véhicules en stationnement à St-Maurice et les pompiers sont intervenus à trois reprises à Monthey. Des enquêtes sont en cours, notamment avec la section d’identité judiciaire, afin de déterminer les causes des incendies.

Le premier sinistre s’est déclaré vers 02h00 à St-Maurice, sur le parking situé sur l’autoroute à proximité du terrain de football. Pour une raison encore indéterminée, le feu a vraisemblablement pris à un véhicule en stationnement puis s’est propagé à des voitures parquées à proximité. Trois autos ont été détruites et une quatrième a été endommagée.

Peu après 03h00 à Monthey, un début d’incendie a été constaté dans un véhicule non- immatriculé et parqué dans une cour à la rue du Pont. Le sinistre a été rapidement éteint. Il ressort de cette intervention qu’un ou des individus ont bouté le feu à des journaux qui ont été placés sur le siège arrière du véhicule, lequel n’était pas verrouillé.

Vers 04h20 à Monthey, un dégagement de fumée a été signalé à la rue de Venise, dans les caves d’un immeuble. Les habitants ont été évacués et ont ensuite pu regagner leur domicile. L’incendie s’est limité à un canapé et deux chaises qui se trouvaient dans un local qui semble être régulièrement squatté.

Quelques minutes plus tard, un autre début d’incendie a été signalé à proximité de cet immeuble, dans un molok. Les pompiers ont rapidement pu le circonscrire. Les pompiers des différents secteurs, alertés par la centrale 118 de la police cantonale, sont parvenus à éteindre les sinistres.

La police cantonale mène actuellement des investigations, notamment avec ses spécialistes de la police scientifique, afin de déterminer les causes de ces incendies et de trouver les éventuels auteurs.

Appel à témoins

Toutes les personnes ayant remarqué des comportements suspects ou ayant des informations pouvant entrer en relation avec ces incendies, sont priées de contacter la police cantonale au numéro 117. Nous vous remercions de votre collaboration.

Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 14 février 2015.

Le jour de la Saint Valentin est l’occasion pour le couple de s’offrir des cadeaux en guise de l’affection éprouvée l’un pour l’autre, mais c’est aussi le moment idéal pour renforcer les sentiments et pourquoi pas se remémorer le premier regard, la première rencontre et les premiers aveux ?
Mais qu’est-ce que l’amour ? L’amour véritable qui doit nourrir la vie du couple et l’empêcher de tomber dans le gouffre de l’incompréhension, de la souffrance et du divorce ?
S’il y a une définition complète et bien réelle de l’amour que nous pouvons partager aujourd’hui, c’est bien celle de l’apôtre Paul qui se trouve dans 1 Corinthiens 13 : 4 -7 « L’amour est patient, il est plein de bonté. L’amour n’est point envieux, il n’agit pas avec témérité, il ne s’enfle pas d’orgueil ; il n’est pas ambitieux, il ne cherche pas ses propres intérêts, il ne s’irrite pas, il ne pense pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il souffre tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. »

Offrez la patience

Il est bien des présents qui peuvent coûter des fortunes ou faire rêver les gens, mais si vous aimez réellement votre partenaire offrez-lui la patience. Un tel don vous permettra d’être plus compréhensif et plus tolérant et d’être capable de vivre au-delà de la souffrance, lorsque c’est nécessaire, par amour pour l’autre.

Offrez la bonté

C’est ce qui manque parfois dans la vie des personnes qui vivent à deux, surtout lorsque le temps passe. On oublie l’envie réelle de chercher le bonheur de l’autre sans contrepartie ni arrières pensées.

Offrez la joie

Exprimer votre joie face à la réussite ou au succès de votre partenaire est une grande preuve d’amour. La jalousie est au contraire un ennemi à éviter, car rien que son ombre peut détruire l’amour et anéantir le bonheur du couple. Si vous manifestez de l’estime pour l’être aimé, vous contribuerez à son épanouissement. Au contraire, l’orgueil, la suffisance et l’envie sont des sentiments qu’il convient d’apprendre à contrôler et à bannir, tant ils sont destructeurs et sources de douleurs et de souffrances pour l’autre et à terme pour le couple.

Offrez ce qu’il y a de meilleur

Quel que soit le cadeau que vous avez choisi pour ce Saint Valentin, offrez-le avec amour et n’oubliez pas que celui qui aime réellement fera tout son possible pour trouver ce qu’il y a de meilleur pour son partenaire. C’est un véritable don de soi qui doit être vécu au quotidien.

Offrez le pardon

Dans une vie de couple, il peut se passer beaucoup de choses pouvant provoquer colère, rancœur et désespoir. Pour permettre au couple de sortir vainqueur de ces épreuves, le pardon est un élément essentiel. Chacun peut commettre des erreurs, essayez de ne pas perdre vos moyens et discutez ensemble sur la façon d’améliorer les choses. Ne pas pardonner et se projeter dans le futur ne font qu’envenimer les choses au risque de voir le couple sombrer dans la déroute. Le respect et le pardon sont deux indicateurs clés de l’amour, le vrai, car l’amour est capable de tout excuser.

Offrez la confiance

Le mensonge n’a pas sa place dans la relation amoureuse. Elle doit faire place à la confiance totale envers l’autre. L’amour croit tout, espère tout et supporte tout, car il a foi en l’avenir et il sait que les vrais sentiments ne s’émoussent pas avec le temps, malgré la souffrance qui pèse parfois sur le couple, mais au contraire grandissent et prennent plus d’envergure.

Offrez l’amour

Quel que soit le présent que vous avez choisi de donner pour ce jour de la Saint Valentin, pensez à l’offrir avec amour. Si l’un de ces dons manque encore à votre couple, c’est aussi l’occasion de le donner et de faire en sorte que votre relation puisse se renforcer, continuer à prendre racine et durer pour l’éternité.

Par Seheno, 13 février 2015

Lire d’autres articles sur la vie de couple sur notre Love Blog

Photos d’illustrations : © Hugo Félix – Fotolia.com

VALAIS – Le 08.02.2015, en fin d’après-midi, une avalanche s’est déclenchée au lieu-dit « Breiti ». Une personne a perdu la vie.

Un randonneur à ski progressait au lieu-dit « Breiti » à une altitude de 2300 mètres environ, lorsqu’il a été surpris par une avalanche qui s’est déclenchée en amont. Emporté par la neige, son corps a été enseveli. Il avait quitté seul l’Ochsehorn pour se rendre à Gspon.

Des vols de recherche ont été effectués par un hélicoptère d’Air Zermatt. La victime a pu être localisée grâce à son détecteur de victimes d’avalanche, mais retrouvé sans vie.

L’homme est un Allemand de 47 ans domicilié en Suisse.

Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 09 février 2015.

VALAIS – Le 29.01.2015, vers 12h00, une avalanche s’est déclenchée au nord de la pointe « Les Mines », dans le Vallon d’Arby, dans un secteur hors-pistes. Cinq personnes ont été emportées.
Cinq freeriders ont quitté le domaine skiable de Verbier, depuis le lac des Vaux et se sont engagés dans le Vallon d’Arby, en direction du col Des Mines, alors que l’itinéraire à skis était fermé pour des raisons de sécurité. Ils souhaitaient regagner Verbier.
Une plaque à vent d’environ 50 mètres de large sur 100 mètres de long s’est déclenchée dans une pente exposée nord, à une altitude d’environ 2350m.

Quatre skieurs sont parvenus à se dégager par eux-mêmes alors que le cinquième a été retrouvé par les secouristes, dont des conducteurs de chiens. Ils n’étaient pas équipés de détecteurs de victimes d’avalanches (DVA).

La personne ensevelie a été héliportée à l’hôpital de Sion. Il s’agit d’une jeune fille de 17 ans, de nationalité française.

Moyens engagés : 3 hélicoptères d’Air-Glaciers, Maison du Sauvetage, 3 conducteurs de chien, colonne de secours, secouristes, Police cantonale.

Attention danger d’avalanches :

Le danger avalanche est d’un niveau 3 (marqué) et même 4 (fort) dans la région du Bas-Valais. Ce qui signifie que des avalanches peuvent se déclencher spontanément ou lors de passages de skieurs. Il est prudent de ne pas quitter les pistes sécurisées durant les premiers jours suivants des chutes de neige.

En complément du communiqué du 29 janvier (publié ci-dessus), la police valaisanne informe que la skieuse qui a été emportée le jeudi 29 par une avalanche dans le Vallon d’Arby et transportée à l’hôpital de Sion, est décédée dans la nuit du 30 janvier 2015.

Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 29 janvier 2015.