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Fêtes de fin d’année chez la belle famille : mode d’emploi

Passer les fêtes de fin d’année chez votre belle-famille n’est pas toujours évident, et cela est d’autant vrai aussi bien pour l’homme que pour la femme. Voici nos conseils pour que ces retrouvailles deviennent des moments inoubliables et non une source de tension et de disputes au sein du couple.

Soyez prêt à faire des concessions

Fêtes de fin d'année chez la belle famille : mode d’emploiChaque famille est unique, avec ses coutumes et ses habitudes. Avant de passer les fêtes de fin d’année dans votre belle-famille, le mieux est d’en discuter. Votre conjoint(e) est le mieux placé pour parler des coutumes de sa famille. Il saura vous indiquer quel est le caractère de chacun. Vous saurez ainsi d’avance qui est susceptible, quel sujet est sensible, ce qui vous évitera de faire des faux pas lors des rencontres. Peut-être que chez lui, il est d’usage que les femmes se réunissent en cuisine pour préparer le repas des fêtes ensemble et que le soir de Noël, toute la famille vienne ensemble à l’église. Même si ces coutumes ne sont pas les mêmes que les vôtres, vous devez vous y adapter sans sourciller. Cela prouvera aux yeux de votre conjoint(e) que vous le ou la respectez, ainsi que sa famille. Même si certaines habitudes ne sont pas à votre goût, acceptez-les de bon cœur. Votre belle-famille vous accueillera aussi avec les bras grands ouverts quand ils s’aperçoivent que vous ne les prenez pas de haut.

Acceptez votre belle-famille comme elle est

Votre belle-famille est différente de votre propre famille, c’est un fait et vous ne pouvez rien y faire. Arrêtez donc de faire des comparaisons et acceptez les membres de votre belle-famille tels qu’ils sont. Surtout, ne les critiquez pas tout le temps. Comment vous sentiriez-vous si votre conjoint(e) se mettait lui aussi à relever les défauts de vos proches ? Gardez dans votre esprit que sans votre belle-famille, votre partenaire ne serait pas ce qu’il ou elle est aujourd’hui. Sa personnalité, ce que vous aimez chez lui ou elle porte toujours l’empreinte de sa famille et la manière dont celle-ci l’a éduquée. Ainsi, quand vous vous sentez exaspéré par quelque attitude ou quelque parole de vos parents ou beaux-frères et sœurs, pensez que sans eux, vous n’aurez pas pu connaitre cet homme ou cette femme si agréable avec qui vous partagez désormais votre vie.

L’ambiance dans votre belle famille n’est pas comme dans votre famille, certes, mais ce n’est pas une raison pour rester dans votre coin, les yeux rivés sur votre téléphone ou un livre. Intéressez-vous à eux, bavardez avec eux et participez aux activités qu’ils font. Soyez présent et montrez-leur que vous appréciez passer du temps avec eux. N’oubliez pas que maintenant que vous avez épousé votre compagnon ou compagne, votre belle-famille est désormais votre famille et que vous devez apprendre à les côtoyer et à les apprécier. Dans Genèse 2 : 24, il est écrit que « l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et ils seront dans une seule chair ».

Parlez-en ensemble

Les fêtes de fin d’année sont souvent des fêtes de famille. Il est donc normal que vous aspiriez plus à les passer auprès de vos proches qu’en compagnie de votre belle-famille. De son côté, votre conjoint pense la même chose. Que faire dans ce cas ? Le mieux est de discuter sur la meilleure manière de passer d’agréables fêtes. Chacun d’entre vous devra alors faire des concessions. Vous pouvez par exemple choisir de passer les fêtes de Noël dans votre famille et les fêtes de réveillon chez votre belle-famille. Si chez vous comme dans votre belle-famille, il est de coutume de passer Noël ensemble, vous pouvez alterner, c’est-à-dire passer Noël une année dans votre famille et l’année suivante dans votre belle-famille. Ainsi, aucun de vous ne se sentira lésé.

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 22 décembre 2016 – Photo d’illustration : Fotolia.com

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La grippe reste encore calme en Suisse

BERNE La grippe n’a pas encore atteint son seuil épidémiologique cette saison. Avec 51 suspicions de grippe pour 100’000 habitants, le seuil épidémiologique n’a pas encore été dépassé au niveau national durant la 49ème semaine de l’année, selon des informations publiées sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP).

L’épidémie de grippe est sur la pente ascendante. Par rapport à la semaine passée avec 45 cas, le nombre de personnes souffrant de la grippe est plus élevé.

En Suisse le seuil épidémiologique de la grippe se situe à 64 cas de suspicions du virus influenza pour 100’000 habitants pour la saison 2016/2017.

Ces résultats de 51 consultations médicales pour 100’000 habitants pendant la 49ème semaine de l’année 2016 proviennent de l’observatoire de la grippe Sentinelle.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue 6 régions géographiques en Suisse. Les régions 1 (GE/NE/VD/VS) et 2 (BE/FR/JU) concernent les cantons romands.

Actuellement, aucune région de Suisse romande n’est touchée par l’épidémie de grippe.

Suisse romande peu touchée

La région 1, c’est-à-dire les cantons de Genève, Neuchâtel, Vaud et Valais, recense 19 examens médicaux pour 100’000 habitants, soit moins que la moyenne nationale.

La région la plus touchée avec 110 cas est la région 4,c’est-à-dire le centre de la Suisse comme le canton de Lucerne.

L’observatoire de la grippe Sentinelles distingue également 5 groupes d’âge, les personnes âgées de 0 à 4 ans (bébés et petits enfants), de 5 à 14 ans (enfants et jeunes adolescents), de 15 à 29 ans (jeunes), de 30 à 64 ans (adultes) et celles de 65 ans ou plus (seniors).

Le groupe d’âge le plus touché avec 73 cas sont les bébés et petits enfants et le groupe d’âge le moins touché avec 17 cas sont les enfants et jeunes adolescents.

16/12/2016 – Sources: OFSP. Par Xavier Gruffat, pharmacien

Découvrez notre dossier complet sur la grippe sur notre site sur la santé, Creapharma

Achats sur internet – Escroquerie à la hausse !

VALAISCes dernières semaines, la Police cantonale a constaté une recrudescence des escroqueries commise lors d’achats sur internet. Le succès que connaissent les plateformes de vente en ligne attire également les escrocs. Ces derniers cherchent à soutirer de l’argent aux acheteurs potentiel. Toutes les plateformes telles que sites d’enchères en ligne, petites annonces (location d’appartement, voitures d’occasion) vente de matériel électronique, etc… peuvent être concernées.

L’arnaque type se déroule de la façon suivante : la victime remarque un article mis en vente à un prix particulièrement attractif. Elle paie ensuite la somme convenue mais ne reçoit pas l’objet en question.

Achats sur internet - Escroquerie à la hausse !Avant d’envisager l’achat d’un article sur internet il est important de suivre les quelques règles de bon sens suivantes pour éviter d’être la victime d’une escroquerie :
L’offre n’est-elle pas trop belle pour être vrai ?
Le site est-il digne de confiance ?
Le vendeur est-il identifiable clairement ?
N’effectuez aucun paiement par service de transfert d’argent, de surcroît à l’étranger.
Ne fournissez qu’un minimum d’informations personnelles

La majorité des arnaques ont une ou plusieurs de ces caractéristiques :

Le vendeur est en déplacement à l’étranger

Le vendeur refuse de vous rencontrer sous un prétexte fallacieux

Votre carte de crédit vous est demandée dès votre enregistrement

Le vendeur insiste sur un service de transfert d’argent

Les messages sont en anglais ou en français approximatif

Lorsque des paiements supplémentaires sont exigés

En cas de doute, il convient d’annoncer le cas au SCOCI (service national de coordination de la lutte contre la criminalité sur internet). Si vous avez été victime, nous vous recommandons de vous adresser à la Police cantonale pour un éventuel dépôt de plainte. Dans l’hypothèse d’une procédure pénale, il est souvent difficile de remonter jusqu’à ce type d’escrocs qui opèrent depuis l’étranger.

D’autres conseils de sécurité sont publiés sur le site internet de la Police cantonale valaisanne www.policevalais.ch de même que sur le site de la prévention suisse contre la criminalité  www.skppsc.ch

Source : Communiqué de la Police valaisanne. Le 12 décembre 2016. Photo d’illustration : Police cantonale valaisanne

Accident mortel en gare de Lutry-La Conversion

LUTRY-BELMONTMardi 6 décembre 2016, vers 19h40, un piéton est décédé en gare de Lutry-Belmont après avoir été happé par un train direct effectuant la ligne St-Gall – Genève-Aéroport.

Accident mortel en gare de Lutry-La ConversionMardi 6 décembre 2016, vers 19h40, trois Roumains ont voulu traverser les voies pour se rendre de l’autre côté de la gare de Lutry-La Conversion. L’un des hommes, âgé de 15 ans, n’a pas pu éviter l’InterCity effectuant la ligne St-Gall-Genève-Aéroport. Happé par cette machine, il est décédé sur place. Son identité doit encore être établie formellement.
Selon les premiers éléments, il s’agirait d’un accident. La locomotive ayant subi des dégâts, les CFF ont dû affréter un autre train pour prendre en charge les quelque 250 personnes présentes dans l’InterCity.

Les témoins directs de cet accident ont pu bénéficier du soutien de 3 personnes de l’ESU et de l’EMUS (Equipe de Soutien d’Urgence et Equipe Mobile d’Urgences sociales)

Cet accident a nécessité l’intervention d’un train d’extinction de CFF avec 4 hommes, d’une patrouille de la Police des transports,  d’une ambulance + SMUR, de 2 patrouilles de la Police de l’Est lausannois, de 2 patrouilles de l’Association de Police du Lavaux, du service de l’Identité judiciaire de la Police de sûreté et de 3 patrouilles de la Gendarmerie.

Le 06 décembre 2016. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : fotolia.com

La morosité a ses avantages sur le plan de la réussite scolaire (étude)

MONTREALPour certaines personnes, l’arrivée de décembre marque le début du joyeux temps des fêtes. Mais pour la plupart des étudiants universitaires, les semaines à venir sont plutôt synonymes d’examens, de stress et d’humeur noire.

La morosité a ses avantages sur le plan de la réussite scolaire (étude)Or, bien qu’au premier abord, chagrin et bonnes notes ne semblent pas aller de pair, de nouvelles recherches menées à l’Université Concordia montrent qu’en fait, les périodes occasionnelles de morosité peuvent améliorer la réussite scolaire.
Selon une étude publiée dans la revue Developmental Psychology par Erin Barker, professeure de psychologie à la Faculté des arts et des sciences de Concordia, les étudiants qui sont globalement heureux durant leurs quatre années d’université, mais connaissent aussi des humeurs négatives occasionnelles, obtiennent leur diplôme avec la moyenne pondérée cumulative la plus élevée.

En revanche, les étudiants qui présentent un fort degré d’humeurs négatives et un faible degré d’humeurs positives terminent souvent leurs études avec la moyenne pondérée cumulative la plus faible, un schéma qui cadre avec le tableau des troubles dépressifs.

« Les étudiants déclarent souvent avoir le sentiment d’être débordés, éprouver une grande anxiété et ressentir les symptômes de la dépression », affirme la professeure Barker, qui est également membre du Centre de recherche en développement humain.

« Nos travaux mettent en évidence la nécessité de leur enseigner des stratégies pour gérer de façon constructive les émotions négatives et le stress, ainsi que pour cultiver les expériences émotionnelles positives ».

Pour mener à bien l’étude, Erin Barker et ses collaborateurs* ont travaillé avec 187 étudiantes et étudiants en première année du premier cycle dans une grande université, qu’ils ont suivis tout au long des quatre ans de leur cursus. Chaque année, ils leur ont demandé de répondre à des questionnaires sur leurs expériences émotionnelles récentes.

Les émotions négatives sont le signe d’une difficulté à surmonter

« Nous avons analysé les schémas de réponse des étudiants pour mieux comprendre comment les expériences émotionnelles positives et négatives survenaient au fil du temps, explique Erin Barker. Nous avons ensuite rapproché les schémas moyens pour voir comment chaque personne s’éloignait de sa propre moyenne, puis examiné différentes combinaisons d’affects habituels et d’affects ponctuels ».

« Ainsi, nous avons pu isoler le schéma associé à la plus grande réussite scolaire : le fait d’être heureux la plupart du temps et d’éprouver occasionnellement une forte morosité ».

Ces résultats indiquent que les émotions négatives, tout comme celles qui sont positives, jouent un rôle dans nos réussites.

« On croit souvent qu’il n’est pas bon de se sentir mal. Toutefois, pour une personne généralement heureuse, les émotions négatives peuvent être stimulantes. Elles peuvent être le signe d’une difficulté à surmonter. Les gens heureux disposent généralement des ressources et du soutien nécessaires pour y arriver».

En janvier, Erin Barker et deux de ses étudiantes aux cycles supérieurs en psychologie, Sarah Newcomb-Anjo et Kate Mulvihill, approfondiront cette recherche en menant une nouvelle étude axée sur la vie après l’obtention d’un diplôme. Leur plan : observer les expériences émotionnelles et le bien-être chez des diplômés qui abordent les défis liés à la recherche d’un emploi ou à l’inscription dans un programme d’études supérieures.

Le 30 novembre 2016. Source : Communiqué de presse de l’étude

EDITORIAL : Coûts de la santé privé ou publique, à la fin c’est nous qui payons

SAO PAULOLe plus célèbre médecin brésilien, le Dr Drauzio Varella, écrit dans un éditorial très intéressant du journal Folha de S.Paulo du samedi 26 novembre 2016 que les dépenses de santé sont la responsabilité de chacun et notamment du patient. Il pointe du doigt l’explosion au Brésil du nombre d’examens demandés par les médecins, souvent sous la pression du patient. Au Brésil, le médecin réalise presque jamais au cabinet les examens comme une prise de sang ou des radios mais externalise à des sociétés de diagnostic. De la même façon qu’un patient n’aime en général pas ressortir du cabinet sans un médicament, de nos jours les patients exigent aussi une batterie d’examens et tests de diagnostic souvent très chers comme des tomographies ou d’autres radiographies.

Système de santé brésilien, publique vs. Privé

EDITORIAL : Coûts de la santé privé ou publique, à la fin c’est nous qui payonsLe Brésil est un pays très intéressant au niveau de son système de santé, c’est un peu un mélange entre le système français et américain. Au Brésil, le SUS (Système Unique de Santé) est l’équivalent dans un certain sens de la Sécurité sociale française, c’est-à-dire que chaque résident au Brésil a droit de façon gratuite (payé par les impôts), sans franchise, à différents services de santé.

Mais comme le SUS présente de nombreux problèmes qu’on retrouve d’ailleurs dans une moindre mesure au Royaume-Uni, les principaux étant un manque de qualité des soins ainsi que beaucoup d’attentes, des dizaines de millions de Brésiliens surtout de la classe moyenne et de la bourgeoisie prennent une assurance maladie (plan de santé) qui est la plupart du temps payée par l’employeur. Dans ce sens, le système brésilien se rapproche de la logique américaine, sans mentionner ici « Obamacare » ou Medicare qui suivent eux une logique plus « française » et étatisée.

Pour citer un seul chiffre, le SUS compte plus d’1 milliard de rendez-vous par année pour une population d’environ 205 millions d’habitants, comme si chaque Brésilien se rendait plus de 5 fois par année chez un médecin ou un fournisseur de soins.

90% des examens sont normaux !

Le Dr Varella mentionne qu’un grand laboratoire d’analyse de la ville de Sao Paulo, plus grande ville du Brésil et du continent américain avec environ 12 millions d’habitants, compte 90% d’examens avec des résultats normaux. C’est la preuve, même s’il faudrait probablement se pencher plus en détails sur chaque résultat, que beaucoup de médecins demandent aux patients d’effectuer de nombreux examens sans véritable nécessité scientifique comme ils sont en grande partie normaux.

Pour le médecin brésilien, beaucoup de médecins de son pays trouvent plus facile d’envoyer le patient réaliser plusieurs examens plutôt que d’évaluer directement la douleur au cabinet ou d’effectuer des palpations au niveau de l’abdomen. Bref, le retour d’une certaine « médecine à grand-papa » pourrait aussi présenter des intérêts sur les coûts de la santé sans toujours compter sur la médecine (hyper)technologique.

Les coûts explosent

Ce que relève à juste titre le Dr Varella dans son analyse sur l’explosion du nombre d’examens et tests de diagnostics au Brésil, qui connaît très bien le système de santé de son pays, est qu’à la fin autant pour le système publique que privé (plans de santé), c’est le citoyen ou contribuable qui paye d’une façon ou d’une autre. Il remarque qu’au Brésil désormais la principale dépense des entreprises après les salaires du personnel, est le payement de l’assurance maladie pour les employés. Cette dépense est un frain à l’augmentation des salaires des employés.

Un média de référence au Brésil, Exame, estimait en 2016 que le coût moyen des dépenses de santé pour une entreprise s’élevait désormais à 12% du total et que ces coûts dépassaient de façon signifiative l’inflation.

Mieux former les médecins pendant les études

Il conclut son éditorial en relevant qu’au Brésil en tout cas, mais selon nos informations la situation n’est pas très différente dans les pays francophones qui nous lisent comme la France, le Canada, la Suisse ou la Belgique, les médecins ne sont pas formés pendant leurs études puis par la suite lors de la formation continue à faire des choix financiers et économiques. Comme si c’était un tabou pour le personnel médical. Mais il est évident qu’avec l’espérance de vie qui augmente et une société toujours plus basée sur les services et la valeur ajoutée, en tout cas en Occident, une prise de conscience des médecins s’avère essentielle.

Le Dr Varella estime même que les médecins qui ne prennent pas en compte les coûts pourraient porter préjudice aux plus pauvres dans la société brésilienne. Pour lui, il n’y a plus aucune raison de ne pas prendre l’aspect financier dans la médecine moderne.

Suisse, bon résumé des problèmes

La Suisse parfois considéré comme le pays le plus riche du monde (sans parler des pays de moins d’un million d’habitants comme Monaco) a un système de santé un peu particulier au niveau mondial, chaque citoyen est obligé selon la loi à titre personnel de payer en plus des impôts une assurance maladie. Le coût s’élève souvent à plus de 300 francs par mois, soit plus de 250 euros, par personne. Plus de 60 entreprises se partagent le marché suisse des assurances. Si on fait une moyenne des primes d’assurances que les Suisses devront payer en 2017, celles-ci devraient augmenter bien plus que l’inflation selon des prévisions divulguées ces dernières semaines, soit une augmentation de 4,5%. Quand on sait que la Suisse connaît une inflation de maximum 1% ces dernières années, certaines sources parlent même de récession pendant certains trimestres, on se rend compte de l’impasse totale dans laquelle l’Occident s’oriente.

Innovations de demain

Les start-ups et innovations de demain passeront très probablement par des individus qui vont apporter des réponses concrètes à une question très complexe, le financement des systèmes de santé. Aucun pays ne semble avoir véritablement résolu cette problématique pour le moment. Ce qui est sûr est que la situation devient urgente, faute de quoi, certains systèmes de santé pourraient devenir invivables en terme financier.

Le 26 novembre 2016. Par Xavier Gruffat (Pharmacien Dipl. EPF Zurich, Dipl. MBA). Sources : Folha de S.Paulo (édition du 26 novembre 2016), Swissinfo.ch

Comment gérer la violence verbale dans le couple ?

La violence conjugale renvoie souvent à l’agression physique au sein du couple. Pourtant, il existe une violence plus subtile, mais non moins dangereuse, qui mine la vie des couples : la violence verbale. Sarcasme, propos dégradants, insultes sont autant de mots qui ont le pouvoir d’infliger des blessures profondes sans qu’aucun coup ne soit asséné. Comment réagir face à cette violence et éviter qu’elle ne dégrade irrémédiablement les relations de couple ?

Qu’est-ce que la violence verbale ?

Comment gérer la violence verbale dans le couple ?La violence verbale passe souvent inaperçue au sein du couple, et pourtant, elle peut se présenter au quotidien sous différentes formes. La forme la plus courante de l’agression verbale est l’insulte et l’injure, mais le fait de dénigrer son ou sa conjoint(e) devant les autres, le fait de lui adresser des propos dégradants constitue aussi d’autres formes d’agression verbale. Même le silence et l’indifférence face à ses propos peuvent être qualifiés de violences verbales.

Ne pas parler sous le coup de l’émotion

La meilleure manière d’éviter la violence verbale est de ne pas parler sous l’emprise des émotions négatives comme la colère ou le chagrin. Souvent, quand nous sommes tristes ou fâchés, nous prononçons des mots blessants que nous ne pensons pas vraiment. Mais même si nous regrettons après, le mal est déjà fait et les excuses ne peuvent que guérir partiellement la blessure infligée. Les insultes et injures blessent plus profondément que les coups de poings ou de pieds et sont plus longues à guérir. Le mieux est de se taire et d’attendre de se calmer avant d’aborder le sujet litigieux avec son partenaire et tenter de trouver une solution.

Ne pas se lancer dans l’affrontement

En tant qu’être humain, il est tout à fait normal de ressentir le besoin de faire autant de mal qu’on en a reçu. Mais à quoi cela aboutira-t-il ? Si notre partenaire élève la voix sur nous et que nous lui répondons sur un ton plus haut, afin de marquer notre supériorité, le conflit sera-t-il réglé ? De même, s’il vous a insulté et que vous l’insultiez à votre tour, vous sentez-vous mieux et seriez-vous moins blessé ? Bien au contraire, cette joute verbale dégradera vos relations et l’amour fera vite place à du mépris et du ressentiment. La Bible nous enseigne à mesurer nos paroles et nous dit que « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme. » Matthieu 15:11.

Ne jamais rompre le dialogue

Comment gérer la violence verbale dans le couple ?Le fait de se parler calmement permet souvent de corriger la manière de se comporter au sein du couple et d’éviter de sombrer dans un climat de violence verbale. Certaines personnes qui ont subi de la violence verbale dans leur enfance ont tendance à adopter un ton agressif et des propos blessants, par réflexe de défense, et blesser ainsi leur entourage sans le savoir. Certaines personnes, surtout celles qui manquent de confiance en elles, sont plus susceptibles que les autres et se blessent pour un rien. Une réflexion que vous avez lancée sur un ton de la plaisanterie, un silence involontaire, peut blesser profondément. Si les propos de votre conjoint ou de votre épouse vous blessent au quotidien, n’hésitez pas à en parler. Dites-lui qu’il vous fait mal quand il vous parle de telle ou telle façon. Cela l’aidera à prendre conscience que ce qu’il fait, parfois, inconsciemment, vous fait du mal, et à changer d’attitude dans l’avenir. De son côté, il pourra dire que s’il agit de cette manière, c’est souvent parce qu’il ne supporte pas telle ou telle attitude de votre part. Cet échange permet d’identifier l’origine de la violence verbale, de faire des compromis et des concessions pour réinstaurer un climat de paix.

Quand s’alarmer ?

Le fait de prononcer des mots blessants lors d’une dispute est tout à fait normal, ce qui l’est moins est de s’adresser à son partenaire au quotidien avec des propos dégradants. Si toute conversation tourne à l’injure à votre encontre et si l’autre ne peut exprimer son opinion qu’à travers des phrases injurieuses et dégradantes envers vous, il convient de demander de l’aide. Il ne faut surtout pas culpabiliser de la situation en vous répétant que vous méritez ce qui vous arrive. « Car je connais les projets que j’ai formés pour vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et l’espérance », Jérémie 29.11. Et le fait de vivre dans un climat d’insécurité qui vous conduira à la dépression nerveuse ne fait sûrement pas partie de ces projets de paix qui vous attendent.

Par Seheno et la rédaction de Romanvie.ch, 18 novembre 2016 – Photo d’illustration : Fotolia.com

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Opération dans le milieu du trafic de rue à Vevey

VEVEYDans le cadre de diverses opérations visant les trafiquants de produits stupéfiants et par des constatations du terrain, la Police cantonale et Police Riviera ont constaté que les dealers occupaient de manière récurrente l’espace urbain en attente de clients, notamment dans certains établissements publics à Vevey. Il a ainsi été établi que le «Bar 66» à l’avenue du Général-Guisan 62 était un lieu de rendez-vous prisé par les acteurs locaux de la vente de cocaïne.

Opération dans le milieu du trafic de rue à VeveyAvec l’appui de la brigade des stupéfiants, de la Gendarmerie, dont sa brigade canine, et de Police Riviera, les inspecteurs de la Région judiciaire de l’Est vaudois de la Police de sûreté ont investi le Bar 66 et y ont interpellé et identifié une vingtaine de clients, en majorité des ressortissants d’Afrique subsaharienne et de Tunisie âgés de 18 à 48 ans. Ils étaient pour la plupart déjà connus des services de police. Le procureur «Strada» se trouvait sur place lors de l’opération.
Au final, 4 personnes ont été déférées pour trafic de stupéfiants (cocaïne et marijuana) et ont été condamnées par ordonnance pénale immédiate, 2 personnes faisaient l’objet d’ordonnances pénales exécutoires, 16 ont fait l’objet d’une dénonciation pour séjour illégal et 2 pour consommation de stupéfiants. Sept d’entre elles ont été gardées pour la nuit en vue de leur audition par le Ministère public, pour renvoi dans un autre canton ou à disposition du Service pénitentiaire.

Présents également sur place, les inspecteurs de la Police du commerce ont procédé dès la fin de l’opération à la fermeture immédiate de l’établissement suite aux constatations de trafic de stupéfiants, de troubles répétés à l’ordre public, mais également pour diverses autres infractions graves relatives à la loi sur les auberges et les débits de boissons.

En plus du Ministère public et de la Police du commerce, ce sont 52 policiers qui ont participé à cette opération.

Le 11 novembre 2016. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise

Tentative d’agression à la poste d’Arzier

ARZIERMardi soir, deux individus ont tenté de pénétré par effraction dans la Poste d’Arzier peu avant la fermeture de l’office. L’employée a pu se mettre à l’abri et les deux agresseurs ont quitté les lieux, sans rien emporter, au volant d’une voiture volée. La Police cantonale lance un appel à témoin.

Tentative d’agression à la poste d’ArzierMardi 8 novembre 2016, à 17h55, un individu masqué a pénétré dans la zone publique de l’office de poste d’Arzier. Au moyen d’un tube en métal, il a tenté de briser la vitre du guichet. L’employée présente derrière la vitre a pu se mettre à l’abri et appeler la police via le numéro d’urgences 117. Le deuxième individu a lui tenté de forcer la porte d’accès au bureau. Les deux agresseurs ont quitté les lieux, sans rien emporter, à bord d’une voiture rouge-vif, juste avant l’arrivée de la première patrouille de police.

Repérés et pris en chasse par une patrouille de la Police Nyon Région, les deux individus ont abandonné leur véhicule, une Renault Clio rouge immatriculée en France, vers la station-service SOCAR de Nyon. À 18h20, ils ont été vus à proximité de la station Coop Pronto à la route de Champ-Colin à Nyon. Selon un témoin, les deux individus parlaient français sans accent, ils étaient de taille moyenne et de corpulence fine. Les deux hommes portaient des vêtements de couleur sombre.

Malgré les recherches effectuées par des patrouilles de la Police Nyon Région et de la Gendarmerie, les auteurs n’ont pas pu être interpellés. Les enquêteurs sont à la recherche des masques et du tube en métal utilisés lors de l’agression. La Police cantonale vaudoise invite les éventuels témoins à prendre contact avec les enquêteurs de la Police de sureté au numéro 021 333 53 00.

Les investigations menées par les inspecteurs de la Police de sûreté avec l’appui du service de l’identité judiciaire se poursuivent. Cette affaire a nécessité l’intervention de plusieurs patrouilles de la Police Nyon Région et de la Gendarmerie.

Le 09 novembre 2016. Sources : Communiqué de la Police Cantonale Vaudoise, Photo d’illustration : fotolia.com

EDITORIAL, pourquoi les blancs américains votent Trump ?

Publié en mars 2016 sur Romanvie.ch

san-francisco-homepage-ACR-2015SAN FRANCISCO – LAS VEGAS – Pour vivre depuis plusieurs mois aux Etats-Unis, dans la région de San Francisco (Californie), je commence à mieux comprendre pourquoi un nombre important de blancs votent pour Donald Trump. Il y a plus de 20 ans, ma famille et moi avons échangé notre maison entre Montreux et une famille de la région de Boston (côte est). Cette famille blanche était riche, c’est-à-dire gagnait plus de USD 200’000 par année. Je me rappelle exactement qu’ils avaient dit, lors d’une courte discussion qu’on avait eue à Montreux pendant un chaud été à la fin des années 1990, que les Etats-Unis ne fonctionnait pas bien à cause de quotas pour les minorités ethniques comme les noirs et les hispaniques. Autrement dit, comme blancs ils se sentaient comme une “minorité” et trouvaient cette situation injuste.

A cette époque je penchais plus à gauche et j’étais un peu surpris pour ne pas dire choqué. Le problème est qu’il est très dur de comprendre un pays sans y vivre. Depuis novembre 2015 je réside en Californie et j’admets avoir été bien surpris par la culture américaine. Notez que j’ai grandi en Suisse jusqu’à environ 30 ans mais je réside depuis plus de 5 ans  au Brésil.  Ce qui est choquant dans la culture américaine est qu’il semble que tout réside dans un subtil jeu de pouvoir et d’influence, il faut montrer son pouvoir pour être respecté. Bien sûr l’argent comme on le sait est au centre de la société américaine, on peut dire que le “dieu Dollar” (Mammon) est plus présent que le vrai Dieu, celui qu’on aime. C’est une société comme la Suisse plutôt décadente, qui préfère le sexe et l’argent à certaines valeurs plus nobles comme le partage et le don de temps gratuit. L’Occident est en sale état. Mais passons…

Les blancs en « minorité »

Ce que je trouve terrible quand on est comme moi un bon « blanc protestant », le fameux WASP, avec quelques dollars en poche est que la société exige de vous la perfection, on doit être comme un parfait gentleman ou un petit Federer (je ne sais pas s’il est parfait ou c’est que son image, mieux pour vendre des Nike et Rolex). Voici quelques exemples vécus.

– Je rentre d’un voyage à Las Vegas en train de l’aéroport de San Francisco vers Oakland où je réside, environ 45 minutes de train (appelé BART pour ceux qui connaissent). Je suis fatigué et j’ai plein de bagages, je mets des bagages sur un siège passager pour éviter les vols (il y a beaucoup de SDF dans ce train) . Une dame blanche d’une cinquantaine d’années arrive et me demande de retirer les bagages pour qu’elle puisse s’asseoir, notez qu’il ne s’agissait pas de places réservées aux personnes âgées ou handicapées. Je refuse de retirer mes bagages, car je n’aurai pas la place pour mettre mes jambes. Pourquoi ai-je réagi ainsi ? Car je prends ce train tous les jours et lorsqu’il y des SDF ou autres afro-américains problématiques qui écoutent de la musique très forte et prennent parfois 4 places au lieu d’une, strictement personne ne leur demande de changer de place. Vous comprenez ? Quand on est blanc et de bonne famille, on doit être parfait, mais si vous êtes une minorité vous pouvez faire ce que vous voulez en tout cas dans la région de San Francisco ! J’ai finalement laissé ma place en m’exprimant en anglais : « Je ne comprends pas l’Amérique, vous êtes des Démocrates ici (elle n’a pas entendu la 2ème partie de la phrase, en Californie la majorité est progressiste). Quand il s’agit d’un SDF vous lui laissez toute liberté ! ” Elle a compris, s’est excusée mais finalement s’est assise et je suis resté environ 15 minutes debout.

– Toujours à San Francisco, une amie de ma femme qui étudie l’anglais a affirmé qu’elle a vu il y a quelques jours des SDF avoir des relations sexuelles en pleine ville, j’imagine la liberté totale des progressistes démocrates. L’autre jour en plein San Francisco (quartier appelé Civic) je vois à 8h30 du matin plus ou moins en face du siège social de Twitter un homme s’injecter de l’héroïne dans le bras.

– Autre gros problème des Etats-Unis. Beaucoup d’étrangers travaillent dans les restaurants, coiffeurs, taxis, etc. Autant dire que le service est souvent très mauvais (je ne dis pas qu’il y a un lien de cause à effet), en plus il faut toujours laisser environ 20% de pourboires, on ne sait pas si 15,18 ou 20% et même si le service est mauvais ! Personnellement je pense que beaucoup d’étrangers qui émigrent aux Etats-Unis ne vont que pour l’argent et cela se ressent, on peut dire que “Les USA puent l’argent”, surtout chez les étrangers. Rien n’est fait gratuitement, strictement rien. Le service est totalement lié à la valeur des pourboires. Bien sûr, les étrangers (ex. Mexicains, Chinois, Indiens…) sont attirés par les dollars, et c’est aussi la responsabilité des Américains avec Hollywood de véhiculer ce mythe, ici il revient un peu comme un boomerang. Les Etats-Unis ont plus de 15% d’étrangers, le Brésil moins d’1% par exemple.
Si Trump est élu, il devra remplacer tout ce personnel par des robots, ex. des robots coiffeurs (une de mes idées), ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée tellement les coiffeurs en général sont mauvais et antipathiques (peut-être car mal payé) et pas seulement aux Etats-Unis.

– Au début de mon séjour à Oakland (grande ville plutôt pauvre de la banlieue de San Francisco) je croise un noir à vélo qui semblait avoir trop bu, le voyant ne pas circuler droit, je change légèrement ma trajectoire (sans changer de trottoir) et le noir m’insulte en me traitant de raciste. Comme si car il était noir j’avais peur, c’était plutôt car il était ivre. Là aussi jamais un noir ne m’a insulté au Brésil. Dans ce pays les blancs sont aussi malheureusement bien plus riches que les noirs, mais c’est plus apaisé dans les rapports sociaux.

– Le 1er mars, une personne vole mon sac (contenant des valeurs de plus de 500.-, appareil photo) dans une libraire public de Berkeley. Parlant avec le policier, il me dit que c’est très courant.

Blancs insultés !

Presque chaque semaine je me fais insulter par des SDF (blancs, noirs, peu importe la couleur) dans les rues de San Francisco. Je ne me suis jamais fait insulter par un SDF au Brésil en plus de 6 ans.
Pour moi le gouvernement Démocrate en Californie et notamment à San Francisco est une catastrophe et un gouvernement Républicain aura au moins le mérite d’opérer quelques changements.

Bref, même si comme évangélique je doute que je voterai pour Trump (plutôt Cruz) si j’étais Américain j’arrive comprendre une certaine rage du peuple blanc américain, comme abandonné, “minorisé” alors que les blancs restent majoritaires. On voit qu’Obama a toujours un bon mot pour les homosexuels, les noirs, les hispaniques…mais les blancs chrétiens ou athées hétérosexuels de la classe moyenne ?

Dur de savoir si un peuple autant basé sur les communautés aux Etats-Unis peut se partager la couverture ou si celle-ci devra pencher soit d’un côté (blancs) ou de l’autre (minorités). Comme un cycle infernal. N’oublions pas que les noirs sont 13 fois plus pauvres que les blancs selon le Pew et ont bien sûr aussi beaucoup de revendications à faire valoir.

Le 1er mars  2016. Par Xavier Gruffat (intellectuel conservateur suisse)