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Revenus – Environ 41% de la population suisse vit avec une forme de dette

BERNEQuatre Suisses sur dix vivent dans un ménage avec une forme de dette, qu’il s’agisse d’arriérés de paiement, d’hypothèques pour une résidence secondaire, de leasings, de petits crédits ou de dettes privées. C’est ce qui ressort d’une enquête de l’OFS pour 2022.

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Les leasings pour véhicule et les hypothèques hors résidence principale représentent les dettes les plus répandues, respectivement 14,5% et 12,6% de la population, selon l’enquête sur les revenus et les conditions de vie de l’Office fédéral de la statistique (OFS), publiée mardi.

Environ 12% vivent dans un ménage ayant au moins un arriéré de paiement, soit une facture pas réglée dans les délais pour des raisons financières. Il peut s’agir du loyer, des factures d’électricité, de chauffage, d’impôt, etc. En 2022, les arriérés de paiement les plus fréquents portaient sur les impôts (5,5%) et les primes d’assurance-maladie (4,4%).

Le pourcentage de la population vivant dans un ménage avec au moins une dette a baissé depuis 2020, passant de 42,9% à 40,9% en 2022.

Revenus - Environ 41% de la population suisse vit avec une forme de dette

Familles avec enfants concernées

La part des personnes ayant eu au moins une sorte d’arriéré de paiement au cours des douze derniers mois diminue avec l’âge, le niveau de formation et le revenu. Les personnes vivant dans un ménage avec enfant(s) sont plus souvent concernées (14,2%). En 2022, 37,6% de la population vivait dans un ménage ayant au moins un type de crédit, un découvert bancaire ou une facture de carte de crédit impayée.

Les raisons qui poussent à contracter un crédit varient en fonction du revenu. Les personnes qui disposent des plus hauts revenus prennent plus souvent un crédit sous forme d’hypothèque pour des logements hors la résidence principale (26,8%) que les personnes avec les revenus les plus bas (7,5%). Ces personnes-ci prennent au contraire souvent un crédit pour financer des dépenses de la vie courante (9,5%).

Des habitudes d’achat

L’enquête 2022 se base sur un échantillon de 9000 ménages réunissant plus de 19’000 personnes. Elle ne permet pas de comparaison avec d’autres pays européens. Mais il est connu qu’en Suisse l’endettement est plutôt élevé en comparaison européenne.

En 2020, la proportion de personnes vivant dans un ménage avec au moins un crédit était de 38,4% en Suisse. Elle était de 36,6% en France et 15,3% en Allemagne. Pour la Suisse, cela s’explique avant tout par la forte présence de crédits pour l’achat de véhicule (leasings) ou d’hypothèque hors résidence principale, a précisé à Keystone-ATS Ariane Bassin-Wenger, collaboratrice à l’OFS.

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Le 29 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

L’humour comme outil de réduction du stress au travail

LUCERNEL’humour peut être utilisé par les cadres comme outil de management, selon une étude de l’Université de Lucerne. Cela permet d’améliorer les relations de travail et de réduire le stress.

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L'humour comme outil de réduction du stress au travail

Selon l’auteure Marina Pletscher, citée dans un communiqué de la haute école, un peu d’humour améliore l’ambiance au sein de l’équipe et augmente la motivation. Mais il doit être utilisé de manière appropriée pour que les rires soient partagés.

Les styles d’humour ne sont pas des traits de personnalité, mais des modèles de comportement. On en dénombre quatre: affiliatif/coopératif, valorisant, dévalorisant et agressif.

Les similitudes entre les styles d’humour contribuent à influencer positivement la qualité des relations entre les supérieurs et les collaborateurs. C’est le cas pour les types d’humour affiliatif/coopératif et valorisant.

En cas d’humour agressif et dévalorisant, l’effet est inverse et la relation se détériore, notent les scientifiques. Un humour modérément autodévalorisant peut toutefois avoir des effets bénéfiques sur le climat de travail, selon ces travaux publiés dans la revue Central European Business Review.

Le stress lié au travail est en augmentation, soulignent les auteurs. Il peut entraîner des troubles mentaux et physiques qui, à leur tour, peuvent avoir des répercussions négatives sur le succès économique des entreprises sous la forme d’erreurs plus fréquentes, d’absences ou d’intentions de changer de travail.

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Le 25 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Canada – Réduction drastique des quotas d’immigration au Canada

OTTAWATraditionnellement perçu comme une terre d’accueil pour les immigrants, le Canada a annoncé jeudi une réduction “considérable” de 21% du quota de résidents permanents qu’il accueillera dès l’année prochaine. Cette décision reflète un changement de cap face à une opinion publique de plus en plus réticente à l’immigration.

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“L’immigration est essentielle pour l’avenir du Canada, mais elle doit être contrôlée et durable”, a déclaré le Premier ministre Justin Trudeau, soulignant que cette réduction “se traduira par une pause dans la croissance de la population au cours des deux prochaines années”.

Cette mesure fait suite à plusieurs séries de restrictions visant à contenir des niveaux d’immigration record (98% de la croissance en 2023), qui ont porté le nombre d’habitants à plus de 41 millions au début de l’année contre environ 35 millions il y a dix ans.

Le ministère de l’Immigration avait précédemment annoncé qu’il prévoyait de laisser 500’000 nouveaux résidents permanents s’installer dans le pays en 2025 et 2026.

Les nouveaux chiffres annoncés jeudi ont été revus à la baisse, à savoir 395’000 l’année prochaine et 380’000 pour 2026. Celui de 2027 est fixé à 365’000.

Canada - Réduction drastique des quotas d'immigration au Canada

“Stabiliser la croissance”

L’objectif est de “stabiliser notre croissance démographique, afin de donner à tous les niveaux de gouvernement le temps de rattraper leur retard et de réaliser les investissements nécessaires en matière de soins de santé, de logement et de services sociaux”, a précisé le Premier ministre.

“Ce plan est probablement le premier de ce type jusqu’à présent”, a ajouté Marc Miller, ministre de l’Immigration, soulignant qu’il répond “à de nombreuses critiques” reçues par le passé.

Selon un sondage d’Abacus Data datant du début du mois d’octobre, un Canadien sur deux estime que l’immigration nuit à la nation.

Pour la première fois depuis un quart de siècle, 58% des Canadiens estiment qu’il y a trop d’immigration, cette opinion se renforçant considérablement pour la deuxième année consécutive, a noté un autre sondage de l’Environics Institute.

Tournant radical

Cette annonce marque un tournant radical pour le Canada, un pays réputé depuis longtemps comme une destination pour les immigrants, y compris les migrants économiques des pays en développement à la recherche de meilleures conditions de vie.

Selon le dernier recensement de 2021, 23% de la population était née à l’étranger, majoritairement originaire d’Asie, du Moyen-Orient et de plus en plus d’Afrique.

Il y a encore deux ans, Ottawa annonçait des objectifs records pour les années à venir: 1,5 million de nouveaux arrivants d’ici à 2025.

“Dans la période tumultueuse qui a suivi la pandémie, nous n’avons pas réussi à trouver le juste équilibre entre les besoins en main-d’oeuvre et le maintien de la croissance démographique”, a reconnu le Premier ministre canadien jeudi.

De son côté, le ministre de l’Immigration a insisté sur le fait que ce plan permettrait de soulager la crise du logement qui touche actuellement le pays en réduisant le nombre de nouvelles unités à construire.

Les Canadiens placent régulièrement le coût de la location ou de la propriété d’un logement au premier rang de leurs préoccupations.

Changement de politique

Avec cette annonce, Justin Trudeau, dont le leadership est remis en doute par plusieurs membres de son groupe parlementaire, cherche à davantage répondre aux demandes des Canadiens et a affiché un changement dans sa politique afin de redorer son image.

Selon les derniers sondages, il a près de 20 points de retard sur le leader de l’opposition conservatrice, Pierre Poilievre, et seul un Canadien sur cinq souhaite qu’il se représente aux prochaines élections. Près de la moitié souhaite qu’il démissionne immédiatement, indique un sondage d’Abacus Data.

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Le 24 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Budget – Le FMI veut “plus de clarté” sur la dette de la France

WASHINGTONLe Fonds monétaire international (FMI) a dit mercredi s’attendre à “plus de clarté” sur les mesures de réajustement budgétaire en France, mettant en avant le risque de voir la dette et le déficit déraper fortement à moyen terme, au moment où le projet de budget pour 2025 est en discussion à l’Assemblée nationale.

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Si rien n’est fait, le déficit public annuel se maintiendrait entre 5,8% et 5,9% du PIB d’ici à 2029, selon le rapport sur les finances publiques (“fiscal monitor”) du FMI publié mercredi, avec une dette qui atteindrait alors 124,1% pour PIB, alors que l’institution de Washington l’attend à 112,3% pour la fin de cette année.

Les estimations sur le déficit et la dette ne tiennent toutefois pas compte des 60 milliards d’euros que le gouvernement veut dégager l’an prochain.

“Le gouvernement a présenté des idées, des propositions qui vont dans la bonne direction, mais nous attendons plus de clarté sur les mesures qui seront réellement mises en oeuvre en France”, a affirmé mercredi Vitor Gaspar, directeur du département des affaires budgétaires auprès de l’institution de Washington, lors d’une conférence de presse.

“La France fait partie des pays dont la dette a considérablement augmenté par rapport au niveau pré-pandémie et, en l’état actuel, nos projections anticipent une hausse d’environ deux points de pourcentage par an”, a-t-il ajouté.

La France a vu son déficit public dépasser largement ses propres prévisions pour 2024, initialement prévu à 4,4% du PIB mais qui devrait finalement culminer au-dessus de 6%.

Pour tenter de redresser la barre, le gouvernement a annoncé un effort de 60 milliards d’euros d’économies pour l’an prochain, en discussion à l’Assemblée nationale depuis lundi, prévoyant de réaliser des économies dans les dépenses et d’augmenter les impôts.

“Il est normal et souhaitable qu’il y ait une consolidation des comptes publics en France”, a souligné auprès de l’AFP le chef économiste du FMI Pierre-Olivier Gourinchas mardi, “pour montrer que, de manière décisive, la trajectoire des finances publiques va revenir vers un sentier soutenable”.

Un point qu’a appuyé Vitor Gaspar mercredi, qui estime nécessaire de “montrer que la France garde sa dette sous contrôle, de manière crédible, et dans le cadre européen”.

Budget - Le FMI veut "plus de clarté" sur la dette de la France

“Investir dans les personnes”

Au-delà de 2025, un “plan budgétaire et structurel à moyen terme” du gouvernement portant sur la période 2025-2029, consulté par l’AFP, a pour objectif de ramener le déficit public à 2,8% du PIB en 2029, sous le seuil maximal de 3% prévu par les règles budgétaires européennes.

Mais plusieurs experts jugent les prévisions du gouvernement trop optimistes, à l’instar de l’agence de notation Fitch qui a dit début octobre prévoir 5,4% de PIB de déficit en 2025 tandis que le gouvernement table sur 5%.

Une autre agence, Moody’s, doit publier vendredi sa notation pour la dette française et un abaissement n’est pas exclu, alors qu’elle note actuellement la France à “Aa2” (l’équivalent de 18 sur une échelle de 20 niveaux de notation), un cran au-dessus des autres agences.

Il est par ailleurs nécessaire de trouver un équilibre entre consolidation budgétaire et “renforcer la croissance et la compétitivité”, a souligné M. Gaspar lors d’un entretien accordé à des journalistes de l’AFP.

“Il est important pour la France de poursuivre ses réformes structurelles, pour soutenir l’emploi et augmenter sa productivité, mettre en place des réformes de l’éducation, ce que nous appelons investir dans les personnes est essentiel pour le pays”, a précisé M. Gaspar.

Selon le rapport du FMI mercredi citant spécifiquement le cas de la France, “dans les économies avancées où la charge fiscale est déjà élevée, les ajustements devraient reposer davantage sur une redéfinition des priorités en matière de dépenses (par exemple, par le biais d’un examen général des dépenses) dans le cadre d’une réduction globale des dépenses publiques”.

La charge de la dette est aujourd’hui le deuxième poste budgétaire derrière l’éducation avec plus de 50 milliards d’euros et elle est susceptible de devenir le premier d’ici à 2027. Ce poids réduit d’autant les marges de manoeuvre financières.

L’an prochain, alors que la croissance atteindrait 1,1% comme cette année sur fond de fort ralentissement de l’inflation, la dette publique continuerait de gonfler pour frôler les 115% du PIB, presque le double du maximum fixé à 60% par Bruxelles.

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Le 23 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

CHRONIQUE – La démocratie dans le collimateur

Par Philippe Barraud (journaliste) – Contenu exclusif sur Romanvie.ch

Une sinistre coalition se met en place. Son but: détruire la démocratie, comme le voulait l’Axe, il y a moins de cent ans. Comme quoi, l’Histoire repasse les plats.

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Fers de lance de la coalition anti-démocratie, la Russie et la Chine, deux dictatures majeures qui traînent dans leur sillage des tyranneaux pathétiques mais féroces, comme Kim Jong Un en Corée du Nord, Alexander Lukachenko au Bélarus, l’Iran, et bien d’autres prêts à faire allégeance. Parfois pour un plat de lentilles, souvent par haine de l’Occident, comme c’est de plus en plus le cas en Afrique.

CHRONIQUE – La démocratie dans le collimateur

Car l’Occident – cela dit pour faire simple – est un contre-exemple séduisant pour les habitants de ces dictatures, en particulier en termes de libertés individuelles et de droits civiques, puisqu’ils n’y ont pas droit, mais aussi de niveau de vie. De plus, les libertés dont nous jouissons sont décrites comme «dépravées», et donc non souhaitables, en particulier avec les droits dont jouissent les personnes transgenres ou relevant de l’acronyme LGBT. En d’autres termes, il faudrait qu’il n’y ait pas d’alternative aux régimes autoritaires.

Liberté d’expression honnie

Il y a un peu moins d’un siècle, c’était l’Allemagne, l’Italie, le Japon qui avaient déclaré la guerre aux démocraties. Car au-delà des ambitions territoriales, c’était bien un mode de vie et de gouvernement qui était visé. Or, on voit bien qu’aujourd’hui, les mêmes projets refont surface, mêlant ambitions territoriales et rejet de systèmes politiques accordant des droits étendus aux citoyens. En particulier la liberté d’expression, horreur absolue pour les dirigeants russes et chinois, qui condamnent à des peines aberrantes la moindre critique du régime.

Mais la motivation profonde des Poutine, Xi Jing Ping et affiliés, est ailleurs. Elle est dans la fragilité intrinsèque de leurs régimes. Ils savent que ce que voient leurs sujets – on ne peut pas parler de citoyens – des démocraties les fait réfléchir, voire s’organiser pour échapper à la tyrannie, puisqu’une alternative dans la liberté existe. Donc, en brisant les démocraties, on affirme la supériorité des régimes non-démocratiques, et on casse ce qu’elles peuvent avoir de séduisant.

Taïwan, comme Hong-Kong ?

L’Histoire montre que les démocraties ont tendance à survivre à ces attaques, mais à quel prix ! Aujourd’hui, les démocraties les plus menacées par la Russie et le délire impérial de Poutine sont l’Ukraine, les Pays baltes, voire la Pologne et la Finlande. Mais il est vrai qu’en ayant déjà sacrifié 600’000 jeunes Russes et mercenaires en Ukraine, il devrait modérer provisoirement ses ambitions.

En Asie, on peut craindre que Taïwan finisse par connaître le sort de Hong-Kong, où les plus petites libertés ont été éradiquées. Sauf que dans ce cas, ce sera le résultat d’une guerre fratricide qu’on peut prévoir épouvantable.

Comme au siècle passé encore, il existe au sein même des démocraties des mouvements prêts à suivre, de près ou de loin, les idéologies et les projets des dictatures. C’est évidemment le fait de l’extrême droite en Europe et aux Etats-Unis, qui jouissent d’une certaine popularité parce que cette idéologie, qui s’appuie sur l’autorité, le virilisme et la violence, est foncièrement hostile aux libertés, au partage du pouvoir, à l’émancipation des femmes et à l’ouverture au monde. Or, on constate dans nos pays un troublant désir de fascisme, comme si trop de libertés et de tolérance n’étaient plus supportables.

Quitte ou double pour la démocratie américaine

Si les défenseurs de la démocratie doivent avoir une crainte aujourd’hui, c’est de voir les Américains envoyer Donald Trump à la Maison-Blanche pour un second mandat. Car il ne fait pas mystère de sa volonté de rejoindre la cohorte des dictateurs. Fasciné par Hitler, il a dit rêver «d’avoir des généraux comme il en disposait». Serait-ce pour mater cet «ennemi intérieur» qu’il a juré d’abattre par tous les moyens, ennemi qui comprend… les démocrates ? Imagine-t-on Biden et Harris en camp de concentration ? Ou les «mauvais Juifs» (ceux qui n’ont pas voté pour lui), contraints à l’exil ?

Absurde, dites-vous ? D’un homme qui a promis d’abolir la Constitution des Etats-Unis, de ne désigner que des juges à sa botte, de faire taire les médias non-complaisants, enfin d’un homme qui entretient des rapports très suspects avec Poutine, on peut tout attendre, mais surtout le pire. En 1933, en quelques semaines, Hitler a liquidé les partis, et physiquement leurs dirigeants, ce qui paraissait absurde aux esprits naïfs. On connaît la suite.

Puisque l’Histoire se répète, nous avons le devoir de rester vigilants et, à notre niveau de citoyens, de ne pas laisser les fossoyeurs de la démocratie continuer à creuser sa tombe.

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Le 23 octobre 2024. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Etats-Unis – Déçus par les démocrates, les Latinos optent plus pour Trump

Par Paula RAMON, afp

LAS VEGASDéçus par les démocrates sur les questions économiques et migratoires, de plus en plus de Latino-Américains comme Maria Salinas disent qu’ils voteront pour Donald Trump à la présidentielle. Un appui qui pourrait être crucial pour lui.

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“Trump peut changer un peu les choses”, assure cette femme qui tient un stand sur un marché aux puces au nord de Las Vegas, dans le Nevada, un des Etats décisifs en vue du 5 novembre.

“J’ai des membres de ma famille qui attendent depuis des années un moyen de régulariser leur situation et rien, que des promesses et des promesses. (Les démocrates) font de beaux discours, mais rien ne change pour nous”, s’exclame cette commerçante de 56 ans.

Et d’assurer à propos du républicain: “Cette fois, je vais lui donner mon vote pour voir s’il peut nous aider.”

Dans ce labyrinthe d’étals colorés, nombreux sont les membres de la communauté latino à blâmer les démocrates pour l’augmentation du coût de la vie et les politiques migratoires.

S’il continue globalement de se porter sur le Parti démocrate, le vote latino est depuis quelques années grignoté par les républicains. En 2012, 71% des Latino-Américains ont voté démocrate et 27% républicain. En 2020, ce n’était plus que 66%, Donald Trump obtenant 32% des suffrages.

Etats-Unis - Déçus par les démocrates, les Latinos optent plus pour Trump

57% pour Kamala Harris

Et selon un récent sondage d’UnidosUS, 57% des Latinos penchent aujourd’hui pour la démocrate Kamala Harris, contre 34% pour Trump.

Un fléchissement qui pourrait peser lourd, notamment dans le Nevada où cette communauté représente un cinquième de l’électorat et où le scrutin s’annonce extrêmement serré, les sondages donnant à peine un demi-point d’avance à Harris.

“Très énervé”

“Je n’ai jamais compris pourquoi on dit que les latinos doivent être démocrates”, lâche Javier Barajas, patron de restaurants à Las Vegas. “Les démocrates ne nous ont jamais aidés”, accuse ce sexagénaire qui a traversé dans les années 1970 la frontière entre Etats-Unis et Mexique.

Il avait déjà voté en 2020 pour Donald Trump. Mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’il dit se déclarer ouvertement républicain. “Maintenant, oui, je le dis, car je suis très énervé contre les démocrates (…). C’est une façon de leur dire: ‘Ok, ça suffit. Nous ne sommes pas d’accord avec vous, vous devez nous prendre plus au sérieux'”.

Expulsions seulement pour les “délinquants”

Javier Barajas fait par exemple l’éloge de l’ancien président républicain Ronald Reagan qui permit en 1986 la régularisation de plusieurs millions d’immigrants. Selon lui, les promesses d'”expulsions massives” faites par Donald Trump ne concerneront que les “délinquants”: “Il ne s’attaquera pas aux travailleurs”.

Il assure ne pas prendre personnellement les propos véhéments du candidat républicain à l’encontre des migrants mais affirme avoir prévenu l’ancien président, qui a visité son restaurant, comme d’ailleurs Joe Biden, que de nombreux latinos détestaient cette rhétorique.

D’après un sondage New York Times/Siena College réalisé début octobre, la plupart des Latino-Américains ne se sentent pas concernés quand Donald Trump accuse les migrants d’être des criminels et d'”empoisonner le sang” du pays.

Harris “immigrée comme nous”

Pour autant, la candidature de Kamala Harris a rebattu les cartes et pourrait aider les démocrates à enrayer les progrès de Trump. “Bien qu’elle ne soit pas latina, elle est une immigrée comme nous. Elle a vécu les mêmes situations de discrimination”, pointe Reina Velis, 62 ans.

La candidate “est le fruit de parents immigrés”, abonde Ricardo Fernandez, 54 ans, en référence aux parents indien et jamaïcain de la vice-présidente.

“Nombreux latinos pas bien informés”

Pour cet homme d’affaires, qui a émigré du Mexique il y a plus de quarante ans, le Parti démocrate “va davantage dans le sens de nos idées et de notre façon d’être”, mais devrait faire plus pour parler aux Latino- Américains.

Selon lui, le soutien au milliardaire -en dépit de sa violente rhétorique anti-immigration- s’explique par le fait que “de nombreux latinos ne sont pas bien informés”.

“Il est très important pour la communauté de prêter attention à ce qui se joue ici”, insiste-t-il. “Nous parlons d’une candidate qui dit vouloir aider la classe moyenne et d’un candidat (…) dont le plan consiste à favoriser les milliardaires et les millionnaires”.

Or, souligne-t-il, “combien de Latinos sont millionnaires aux États-Unis?”

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Le 22 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Commerce extérieur – Commerce en hausse avec les USA, même sans accord de libre-échange

ZURICHLes Etats-Unis sont, après l’Allemagne, le deuxième partenaire commercial de la Suisse, qui est elle-même le septième investisseur étranger aux Etats-Unis, en particulier dans la recherche et le développement. Le pays à la bannière étoilée est le premier marché des exportations helvétiques. Même si elles ont reculé en 2023 en comparaison annuelle, elles se sont élevées à 56,7 milliards de francs, contre 25,3 milliards dix ans plus tôt.

Commerce extérieur - Commerce en hausse avec les USA, même sans accord de libre-échange

“Les Etats-Unis n’ont cessé de gagner en importance pour la Suisse ces dernières années”, a résumé le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) en juillet dernier. “Ils sont en outre le plus important partenaire commercial avec lequel la Suisse n’a pas conclu d’accord de libre-échange.”

Pour Rahul Sahgal, directeur de la Chambre de commerce Suisse-Etats-Unis, “bien qu’un accord bilatéral de libre-échange entre la Suisse et les Etats-Unis serait souhaitable, le climat actuel aux USA rend un tel accord improbable”. “Toutefois, de ‘mini-accords commerciaux’ plus restreints, comme celui signé sur les produits médicamenteux, aident à surmonter des barrières spécifiques.” Le responsable ajoute que même sans accord de libre-échange, les exportations suisses ont crû de près de 110% de 2013 à 2023, plus que vers tout autre marché pertinent”.

Il appelle aussi à se concentrer sur “la conclusion de la révision de notre accord de double imposition avec les Etats-Unis”, qui est “imminente”.

Un des sujets qu’il faudra aussi suivre dans la foulée de cette élection, selon Cédric Tille professeur à l’IHEID, portera sur “les changements réglementaires qui pourraient toucher le secteur pharmaceutique, car la pharma-chimie est le plus gros secteur d’exportations suisses.” Le domaine de la pharma et de la chimie représente en effet plus de la moitié des envois de biens suisses vers les Etats-Unis, devant les instruments de précision, les montres et les bijoux. Les importations sont, elles, dominées par les métaux précieux ainsi que les produits chimiques et pharmaceutiques.

Plus de 22,5% de tous les investissements directs suisses à l’étranger sont réalisés sur le sol américain, selon le Seco. En comparaison, les quatre pays voisins Allemagne, France, Italie et Autriche ne pèsent que 6,7% d’entre eux. Les entreprises à capitaux suisses aux Etats-Unis employaient en 2022 environ 317’000 personnes.

Le 21 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Etats-Unis – Le déficit budgétaire des Etats-Unis grimpe à 6,4% du PIB en 2024

WASHINGTONLe déficit budgétaire des Etats-Unis a grimpé en 2024, les recettes supplémentaires issues des impôts n’ayant pas suffi à combler la forte hausse du service de la dette en période de taux élevés. Il atteint 6,4% du produit intérieur brut (PIB), contre 6,2% en 2023.

A l’issue de l’exercice fiscal 2024, clos le 30 septembre, le déficit s’élève ainsi à 1833 milliards de dollars, en hausse de 8% par rapport à l’année précédente. Il s’agit du troisième montant le plus élevé de l’histoire des Etats-Unis d’Amérique, après les records de 2020 et 2021 liés à la crise du Covid-19. Les comptes de la première économie mondiale avaient alors été plombés par l’explosion des dépenses publiques.

En 2022 pourtant, le déficit avait été largement réduit. Mais il est reparti à la hausse en 2023 puis en 2024, sous l’effet des intérêts élevés à payer face à la dette américaine faramineuse.

“L’administration Biden-Harris reste concentrée sur la croissance à long terme de notre économie, avec des investissements historiques dans les infrastructures, la manufacture et les énergies propres, tout en tenant compte de nos perspectives financières à long terme”, a commenté vendredi la secrétaire au trésor, Janet Yellen, citée dans le communiqué.

Etats-Unis - Le déficit budgétaire des Etats-Unis grimpe à 6,4% du PIB en 2024

Taux d’intérêts

La situation budgétaire du pays est un sujet important de l’élection présidentielle du 5 novembre. Les deux camps s’accusent mutuellement d’avoir une politique qui ferait encore grimper la dette. Dans moins de trois semaines, les électeurs devront choisir entre la candidate démocrate et vice-présidente de Joe Biden, Kamala Harris, et l’ancien président républicain, Donald Trump.

Dans le détail, d’octobre 2023 à septembre 2024, les recettes sont en hausse de 11%, à 4919 milliards de dollars. Les impôts versés par les ménages américains ont en effet été plus élevés qu’au cours de l’année précédente, car leur situation financière s’est améliorée en raison de la hausse de l’emploi et des salaires, a précisé un responsable du trésor.

Les dépenses, elles, ont augmenté de 10%, à 6752 milliards. Cela est notamment dû à la hausse de près d’un tiers du service de la dette, alors que les taux d’intérêts se trouvaient à leur plus haut niveau depuis le début des années 2000.

La banque centrale américaine (Fed), cependant, a commencé à abaisser ses taux en septembre. Elle devrait continuer sur sa lancée au cours des prochains mois, encouragée par le ralentissement de l’inflation.

Le déficit public américain est, en pourcentage du PIB, proche de celui de la France, qui s’est élevé à 6,1% en 2024, largement supérieur au plafond européen de 3%.

Le 18 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Eglise catholique – Le pape proclame 14 nouveaux saints dont les “11 martyrs de Damas”

CITE DU VATICANLe pape François a élevé dimanche au rang de saints au Vatican quatorze figures de l’Eglise. Parmi elles figurent onze martyrs assassinés en Syrie au XIXe siècle et symboles de la persécution des chrétiens sous l’Empire ottoman.

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Les onze “martyrs de Damas” ont été assassinés en juillet 1860 dans la capitale syrienne alors sous domination ottomane par un commando de musulmans druzes dans le monastère d’un quartier chrétien.

Selon Vatican News, le média officiel du Vatican, “leur martyr s’inscrit dans un contexte de persécutions organisées par les musulmans druzes, du Liban à la Syrie, au cours desquelles des milliers de chrétiens auraient perdu la vie”.

Ces martyrs, dont huit franciscains et trois laïcs de rite maronite, les frères Massabki, avaient été béatifiés en 1926 par le pape Pie XI – première étape vers leur canonisation et la sainteté.

Eglise catholique - Le pape proclame 14 nouveaux saints dont les "11 martyrs de Damas"

Se mettre au service

Les autres canonisés sont trois fondateurs de communautés religieuses: le missionnaire italien Giuseppe Allamano (1851-1926), la religieuse italienne Elena Guerra (1835-1914) et la Québécoise Marie-Léonie Paradis (1840-1912), fondatrice d’une congrégation engagée dans l’éducation catholique.

Après avoir prononcé la formule de canonisation, le pape François a médité sur leurs vies de “serviteurs fidèles” qui ont suivi “le style de Jésus”. Ainsi, “chaque geste d’attention et de soin, chaque expression de tendresse, chaque œuvre de miséricorde devient un reflet de l’amour de Dieu”, a-t-il assuré, selon Vatican News.

En mai, le pape François avait également annoncé la canonisation de Carlos Acutis, adolescent italien féru d’internet et très pieux dont la mort d’une leucémie foudroyante en 2006 avait ému le pays. La date de cette cérémonie n’a pas encore été fixée, mais elle pourrait intervenir courant 2025, année du “Jubilé” à Rome où plus de 30 millions de pèlerins sont attendus.

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Le 20 octobre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

EXCLUSIF – Opinion d’Aline sur la situation en Israël et l’antisémitisme

Aline Szewkies est une juive d’origine brésilienne qui vit en Israël depuis une quinzaine d’années. Elle a une chaîne YouTube qui compte plus de 2,3 millions d’inscrits, sa chaîne se nomme Israel com Aline (en portugais veut dire Israël avec Aline). A l’origine, sa chaîne avait surtout comme but d’expliquer et de montrer les sites archéologiques bibliques de la Terre Sainte autant en Israël qu’en Cisjordanie. Mais avec la situation politique dramatique depuis le 7 octobre 2023, elle aborde aussi la situation en Israël et à Gaza ainsi que l’antisémitisme croissant dans le monde. Son audience gigantesque – plus de 245 millions de vues au total sur YouTube – provient surtout d’évangéliques brésiliens même si elle se définit comme juive et donc de facto non chrétienne. Le dimanche 20 octobre 2024 Aline donnait une conférence sur l’antisémitisme et sur la situation en Israël dans une grande église calviniste de Sao Paulo au Brésil, Igreja Presbiteriana de Pinheiros. Romanvie.ch était présent et résume pour vous ses propos. Si vous parlez portugais regardez sa conférence ici.

Aline (à gauche)

Antisémitisme, définition

Selon Aline, l’antisémitisme est comme un virus qui a pris différentes formes à travers l’histoire pendant ces deux derniers millénaires et perdure encore aujourd’hui. Le mot antisémitisme naît en Allemagne au 19ème siècle. Elle donne sa définition : la haine, les préjugés, l’hostilité ou la discrimination à l’égard des Juifs.
Elle cite tout d’abord des cas récents extrêmement graves en France comme la mort en 2006 part torture après 23 jours de captivité d’Ilan Halimi, parce qu’il était Juif. En 2012 elle mentionne aussi l’attaque terroriste contre 4 personnes de confession juive, dont 3 enfants, dans le sud de la France. Elle explique que lorsqu’elle voyage en Europe avec son mari, actuellement au front, il met un chapeau sur son kippa pour éviter d’éventuelles violences.

Antisémitisme, histoire

Elle fait remonter les premiers cas d’antisémitisme au début de l’époque byzantine, donc avant que le nom existe (créé au 19ème siècle). Elle relève qu’à cette époque lointaine, des personnes ont commencé à associer tous les Juifs à Judas, celui qui a trahi Jésus. Au Moyen Âge la situation s’aggrave pour les Juifs. Ils sont considérés, bien sûr à tort, comme des “agents du diable” ou des “libelles de sang”, c’est-à-dire capables notamment de manger ou tuer des enfants. Ils étaient aussi qualifiés, bien sûr encore à tort, d’ “adorateurs de porcs”. De 1348 à 1351, la Peste Noire a tué 30 à 50% de la population européenne. A ce moment les Juifs ont aussi été accusé par exemple d’envenimer des puits d’eau. Bref, avec le temps les Juifs commencent à être “responsables” de tous les maux. Elle cite même que pendant la pandémie de Covid-19 des personnes ont accusé les Juifs à tort, car comme on sait la maladie a pour origine la Chine.

Travaux limités

Ce qu’Aline relève avec intelligence est qu’au Moyen Âge les Juifs ont été interdits de nombreux travaux ou positions. Par exemple, ils ne pouvaient pas faire l’armée ou de nombreuses professions leur ont été interdites. Toutefois, des professions qu’ils pouvaient faire étaient notamment dans la finance ou la bijouterie. Si par la suite certains Juifs sont devenus riches (elle ne cite pas son nom, mais on peut penser à la famille Rothschild), par exemple en possédant des banques, Aline relève avec raison que c’est de la faute des personnes de pouvoir au Moyen Âge, dans les faits surtout les catholiques. Les Juifs devaient aussi, en tout cas dans certaines régions d’Europe, habiter dans des ghettos, porter des mêmes habits ou être soumis à des conversions forcées (elle ne mentionne pas ce point mais en Amérique latine il y a eu beaucoup de nouveaux chrétiens – en portugais cristãos novos -, c’est-à-dire des juifs convertis de force).

20ème siècle

Au début du 20ème siècle l’antisémitisme passe par des caricatures décrivant les Juifs comme moches, gros, riches ou laids. Cela a contribué à la haine des Juifs, notamment en Allemagne. Dans son exposé d’une heure, elle ne s’attarde pas beaucoup sur la Shoah, et donc l’assassinat de près de 6 millions de Juifs par Hitler et son gouvernement, car elle estime probablement que tout le monde connaît bien cette histoire absolument dramatique pour le peuple juif et une honte totale pour l’Allemagne.

Situation actuelle, 21ème siècle

Comme on l’a vu ci-dessus avec les nombreux cas d’antisémitisme en Occident, elle note que depuis les attentats du 7 octobre 2023, les cas d’antisémitisme au Brésil ont augmenté de 1000%. Elle s’inquiète notamment de l’antisémitisme qu’on peut noter dans les pays musulmans. Elle explique que l’antisémitisme actuel passe aussi beaucoup par le concept d’antisionisme, notamment sur les campus américains et européens. Rappelons que le sionisme est le droit aux Juifs d’avoir un état, le retour à Sion (Jérusalem). Même si elle ne s’attarde pas là-dessus, la Suisse a joué un rôle important avec les célèbres congrès, pour beaucoup qui ont eu lieu à Bâle. Selon elle, Israël a absolument droit à un état, le seul état juif du monde. Elle critique avec beaucoup d’émotions les slogans hostiles à Israël comme “de la rivière jusqu’à la mer” (en anglais : “From the river to the sea”). Ce qui veut bien sûr dire de la rivière Jordan jusqu’à la Mer Méditerranée. Au final, ces Palestiniens radicaux veulent la destruction pure et simple de l’état d’Israël. Il faut donc se positionner clairement contre ces slogans dangereux pour Israël.

Barbarie du 7 octobre 2023

Lorsqu’elle aborde en détail le 7 octobre 2023 qui a fait environ 1400 morts, le 2ème attentat le plus sanglant de l’époque moderne après le 11 septembre 2001, on la voit chargée d’émotions, des bébés et enfants ont été tués et des femmes violées pendant cette attaque. Elle a vu les images, elle affirme qu’elle ne sera plus jamais la même après avoir vu ces véritables films d’horreur. Elle montre à l’audience une conversation WhatsApp d’un terroriste qui au moment d’avoir tué une dizaine de Juifs a appelé ses parents. Ces derniers l’ont félicité. C’est pourquoi elle estime qu’il ne s’agit pas d’une guerre de religion mais plus d’une guerre de civilisation, du Bien contre le Mal. Pour Aline, il n’y a aucune justification à l’horreur du 7 octobre, comme de s’en prendre à des enfants ou de violer des femmes.

Paix

Après la mort du chef du Hamas Yahya Sinwar il y a quelques jours, à ce moment elle a été fortement applaudie par une audience à Sao Paulo très impressionnante (plus de 500 personnes), elle rêve de la paix mais relève qu’il faut en premier absolument libérer les 101 otages encore en main du Hamas le 20 octobre 2024. L’élimination de Sinwar est correcte, car il avait comme doctrine de détruire purement et simplement Israël.
Elle demande de faire pression sur les politiciens du monde entier. Elle aimerait aussi que la guerre de narratifs sur les réseaux sociaux s’arrêtent, selon elle, en défaveur d’Israël.

Contexte

Environ 30’0000 personnes dans la bande de Gaza ont été tuées par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023, selon France Info du 20 octobre 2024. Environ 15’000 seraient des soldats ou combattants du Hamas. Suivez sur Romanvie.ch les dernières news sur Israël, Gaza et le Liban.

Lire aussi : Israël : parce que «ça recommence» (08.10.2024)

Le 21 octobre 2024 (mise à jour). Par Xavier Gruffat (fondateur de Romanvie.ch). Correction de l’orthographe : Christine Gruffat.
Crédits photos : Xavier Gruffat (Romanvie.ch)