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Médias – L’école de journalisme de Paris reprise par des conservateurs

PARISL’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) Paris, doyenne mondiale, a été reprise par des investisseurs détenteurs de médias via des groupes aux mains de conservateurs, comme Dassault ou Bolloré, a-t-on appris vendredi auprès de l’institution.

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Médias - L'école de journalisme de Paris reprise par des conservateurs

Parmi les “entreprises françaises qui ont accepté de participer au renforcement de l’ESJ”, lit-on dans un communiqué annonçant la “reprise” de l’établissement, on trouve notamment Koodenvoi (Habert Dassault finance, le groupe Dassault est propriétaire du Figaro), La Compagnie de l’Odet (qui chapeaute le capital du groupe Bolloré, qui a dans son giron Canal+ et Prisma médias) et CMA Média, propriété de Rodolphe Saadé (La Provence, BFM, RMC…).

La Financière Agache (propriété de Bernard Arnault, qui possède aussi Le Parisien et les Echos) et Bayard presse (La Croix, Phosphore) font aussi partie des repreneurs.

La présidence de l’établissement est confiée à Vianney d’Alançon (présent dans les repreneurs via sa structure, Financière de La Lance), entrepreneur catholique derrière Rocher Mistral, sorte de Puy du Fou provençal, au château de La Barben (Bouches-du-Rhône). Depuis 2006, la présidence était assurée par Guillaume Jobin.

La direction générale par intérim est confiée à Elhame Medjahed, actuelle responsable pédagogique de l’école.

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Le 15 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

 

Etats-Unis – Donald Trump nomme  Robert F. Kennedy Jr ministre de la Santé

WASHINGTONDonald Trump a annoncé jeudi nommer Robert F. Kennedy Jr, un ancien avocat vaccinosceptique connu pour propager des théories du complot, au poste de ministre de la Santé.

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“Pendant trop longtemps, les Américains ont été écrasés par l’industrie alimentaire et les laboratoires pharmaceutiques qui se sont livrés à la tromperie et à la désinformation en matière de santé publique”, a déclaré le président élu Donald Trump sur son réseau social Truth Social.

Sous sa gouverne, le ministère “jouera un grand rôle pour assurer que tout le monde sera protégé des produits chimiques, des polluants, des pesticides, des produits pharmaceutiques et des additifs alimentaires dangereux qui ont contribué à l’énorme crise de santé dans ce pays”, a écrit le président élu sur le réseau social X.

Etats-Unis - Donald Trump nomme  Robert F. Kennedy Jr ministre de la Santé

Le neveu du président assassiné John F. Kennedy, ancien avocat en droit de l’environnement sans formation scientifique, a forgé avec le tribun de 78 ans une alliance improbable depuis qu’il a renoncé en août à être candidat indépendant à la présidentielle.

Il a propagé des théories du complot, notamment sur les vaccins contre le Covid-19, et réclame l’arrêt de l’ajout de fluor dans l’eau courante. Cette mesure destinée à prévenir les caries est considérée par la communauté médicale comme l’une des plus grandes réussites sanitaires du XXe siècle aux Etats-Unis. Mais d’autres personnes critiquent cet ajout. Voir article de Creapharma.ch à ce sujet : Fluor : quels sont les risques et les avantages pour la santé ?

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Le 14 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Médecine – Dysfonctions persistantes après un diabète gestationnel

GENEVE / LAUSANNEUne équipe de recherche lémanique a identifié des dysfonctions persistantes dans la régulation du glucose chez les femmes ayant eu un diabète gestationnel. Ces travaux plaident en faveur d’un suivi adapté, même après l’accouchement.

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Les scientifiques de l’Université de Genève (UNIGE), en collaboration avec le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), l’Université de Lausanne (UNIL) et l’EPFL, ont utilisé des dispositifs portables pour surveiller la dynamique du glucose, l’activité physique, le sommeil et la fréquence cardiaque de femmes avec ou sans diagnostic de diabète gestationnel.

L’étude a inclus 22 femmes avec un diabète gestationnel et les a comparées à 15 femmes avec un métabolisme du glucose normal pendant la grossesse. Les résultats publiés dans la revue Diabetologia révèlent que des perturbations de la régulation de la glycémie persistent après l’accouchement chez les femmes touchées par cette affection, malgré des données cliniques usuelles comparables à la normale.

“Contrairement à l’idée reçue que le diabète gestationnel disparaît après l’accouchement, nous savons maintenant qu’il peut augmenter le risque de diabète de type 2 à long terme jusqu’à dix fois, ainsi que l’apparition d’autres maladies cardio-métaboliques”, indique Tinh Hai Collet, professeur assistant au Centre facultaire du diabète de l’UNIGE, cité mardi dans un communiqué.

Médecine - Dysfonctions persistantes après un diabète gestationnel

Horloge interne perturbée

L’étude montre que les femmes ayant eu un diabète gestationnel présentent un poids plus élevé. Par ailleurs, même en consommant moins de glucides – des aliments comme le pain, les pâtes, le riz ou les sucres ajoutés aboutissant tous à du glucose – leur glycémie met plus de temps à revenir à la normale après les repas.

Leur rythme quotidien de glycémie est également perturbé, ce qui suggère un dysfonctionnement de leurs horloges internes, ou rythmes circadiens. Une surveillance de la variabilité de la glycémie durant la période post-partum permettrait d’identifier les femmes à risque, selon les auteurs.

Les mesures effectuées par l’équipe de recherche pourraient servir de marqueurs de complications potentielles, même si ces dernières devront être définies sur le long terme, en particulier leur lien avec le développement du diabète de type 2. Le diabète gestationnel touche environ 14% des femmes enceintes dans le monde, 10% en Suisse.

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Le 12 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Vulcanologie – Mieux comprendre la “tuyauterie” des volcans

PARIS Le réveil du volcan Mauna Loa, en 2022 à Hawaï, a été déclenché par la migration de magma entre deux réservoirs sous sa surface. Une découverte qui pourrait permettre de mieux prévoir une future éruption.

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Le monde compte plus de 1500 volcans actifs et plus de 29 millions de personnes vivent à moins de 10 km de l’un d’entre eux, selon une étude publiée en 2017. Du Vésuve (Italie) à la Montagne Pelée en Martinique (France), nombre de ces volcans sont sous surveillance constante. Mais distinguer les périodes d’agitation intermittentes d’un volcan de celles précédant directement une éruption est un défi majeur.

Les volcanologues ne sont pour le moment en mesure de prévoir une éruption possiblement dévastatrice que quelques jours voire quelques heures à l’avance. C’est le cas pour le Mauna Loa, le plus grand volcan actif de la planète, qui couvre la moitié de l’île américaine d’Hawaï dans le Pacifique, et a connu 34 éruptions depuis 1843.

La dernière a débuté le 27 novembre 2022. Pendant 13 jours, le volcan a craché des fontaines de lave jusqu’à 60 m de haut, charrié d’impressionnantes coulées de roche en fusion et émis des tonnes de gaz volcanique, sans faire de victime. Avant cette éruption, le Mauna Loa avait connu 38 années de repos, entrecoupées de plusieurs périodes d’agitation, avec une forte activité sismique.

“Les niveaux d’alerte volcanique (…) sont passés plusieurs fois de ‘Normal/Vert’ à ‘Surveillance/Jaune’ pendant cette période”, mais “il était difficile de savoir si une agitation donnée conduirait à une éruption imminente”, rappellent les auteurs d’une étude publiée mardi dans Nature.

Ces volcanologues ont étudié des échantillons de lave collectés après l’éruption grâce à une technique appelée “chronométrie de diffusion”. Elle permet d’estimer le temps qui s’est écoulé depuis qu’un minéral – comme l’olivine ou l’enstatite – a été modifié ou déplacé dans le magma.

Vulcanologie - Mieux comprendre la "tuyauterie" des volcans

“Tuyauterie” du volcan

Leurs résultats montrent qu’au cours des deux mois ayant précédé l’éruption, un large volume de magma a migré depuis 3-5 km jusqu’à 1-2 km sous la caldeira – le large cratère formé par l’éruption et l’effondrement d’un volcan. Cela a augmenté la pression sur le réservoir de magma peu profond qui s’y trouvait, jusqu’à provoquer l’éruption.

Des signes de cette migration du magma vers des couches superficielles avaient été enregistrés par certains outils de surveillance du volcan, qui mesurent en continu l’activité sismique ou la déformation du sol.

“L’agitation pré-éruptive indiquait clairement que le magma se déplaçait vers l’intérieur du volcan deux mois avant l’éruption. Notre étude a permis de préciser ‘d’où et vers où’ ce magma se déplaçait”, explique à l’AFP Kendra Lynn, volcanologue à l’Institut américain de géophysique (USGS), qui a dirigé l’étude.

Comprendre le rythme de transport du magma dans la “tuyauterie” interne du volcan, “apporte de la clarté aux interprétations des données de surveillance en temps réel”, note la chercheuse.

Identifier des schémas

En examinant une série d’éruptions dans l’histoire d’un volcan, cette technique “permet également d’identifier des schémas qui pourraient indiquer des déclencheurs communs”, ajoute-t-elle. Son équipe travaille sur les éruptions du Mauna Loa au cours des 200 dernières années, avec l'”objectif ultime” de “mieux comprendre la phase précédant la prochaine éruption”.

Ces déclencheurs sont-ils propres à chaque volcan ou existe-t-il des processus communs? “Cela reste à démontrer”, car pour le moment, seuls 9% des volcans ayant connu une éruption depuis l’an 1500 ont été étudiés de cette manière.

“Avec un nombre suffisant d’études dans divers systèmes, je pense qu’il serait possible de commencer à classer les volcans en fonction du rythme de transport de leur magma. C’est une voie passionnante qui pourrait faire progresser notre compréhension des volcans dans le monde”, estime Mme Lynn.

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Le 12 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Etats-Unis – Entretien Trump-Poutine : éviter une escalade en Ukraine

WASHINGTONDonald Trump s’est entretenu jeudi avec le président russe Vladimir Poutine. Il lui aurait demandé de ne pas provoquer d’escalade en Ukraine, rapporte dimanche le quotidien américain Washington Post.

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Il s’agirait de la première conversation téléphonique entre les deux hommes depuis que M. Trump a remporté la présidentielle américaine mardi dernier.

Ils ont discuté de l’objectif de paix sur le continent européen. Donald Trump a dit espérer pouvoir avoir des conversations de suivi afin de discuter de “la résolution de la guerre en Ukraine bientôt”, selon les sources anonymes du quotidien américain.

Interrogé par l’AFP, l’entourage de Donald Trump n’a pas confirmé ces informations.

Les dossiers de politique étrangère seront au menu de la rencontre entre Joe Biden et Donald Trump prévue dans le Bureau ovale mercredi pour amorcer la passation de pouvoir.

Etats-Unis - Entretien Trump-Poutine : éviter une escalade en Ukraine

Retour le 20 janvier à la Maison Blanche

Donald Trump, qui fera son retour à la Maison Blanche le 20 janvier 2025, a régulièrement affirmé pouvoir mettre fin à la guerre “en un jour”, sans jamais détailler comment il s’y prendrait. Mais cela pourrait probablement passer par un accord qui exigerait que Kiev cède à Moscou une partie de son territoire.

Cette question des terres aurait également été évoquée, selon les mêmes sources.

Le Kremlin a estimé dimanche que le républicain avait envoyé pendant la campagne des “signaux positifs” concernant le conflit, puisqu’il a évoqué une possible “paix” et n’a pas montré de “volonté d’infliger une défaite stratégique à la Russie”.

Pour “placer l’Ukraine dans la position la plus forte possible sur le champ de bataille pour qu’elle soit dans la plus forte possible à la table des négations”, l’administration Biden a prévu de dépenser les six milliards de dollars restants avant l’arrivée de Donald Trump au pouvoir.

Donald Trump s’est par ailleurs déjà entretenu mercredi avec Volodymyr Zelensky. Un échange auquel a participé le milliardaire Elon Musk et qualifié “d’excellent” par le président ukrainien.

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Le 10 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Présidentielle américaine – Avec Trump à la Maison Blanche, une économie américaine redynamisée

ZURICHLes marchés financiers saluaient mercredi le retour annoncé de Donald Trump à la Maison Blanche, les projections donnant un net avantage au candidat républicain face à sa rivale démocrate Kamala Harris dans l’élection présidentielle américaine. Economistes et experts en attendent une dynamisation de la première économie mondiale, mais au prix d’un rebond de l’inflation.

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Alors que le Sénat a basculé du côté républicain, la course à la Chambre des représentants restant elle serrée, une victoire du parti de Donald Trump lui donnerait les coudées franches. “Si les républicains remportent les deux chambres du Congrès et la Maison Blanche, nous nous attendons à un économie américaine plus dynamique, avec une croissance supérieure au potentiel et une inflation supérieure à l’objectif de la Réserve fédérale”, anticipe Samy Chaar, chef économiste de la Banque Lombard Odier.

Le programme économique de Donald Trump, “avec des réductions d’impôts et des baisses de régulation, pourrait doper les bénéfices des entreprises américaines, ce qui favoriserait le marché boursier, malgré des inquiétudes concernant le déficit et l’inflation”, complète John Plassard de Mirabaud Banque. Mais l’approche “l’Amérique d’abord” (“America First”) risque d’accentuer les tensions géopolitiques, en particulier avec la Chine, et de compliquer les relations transatlantiques, avertit l’expert.

Présidentielle américaine - Avec Trump à la Maison Blanche, une économie américaine redynamisée

Risques tarifaires

Le retour du républicain âgé de 78 ans à la Maison Blanche comporte aussi des risques tarifaires. “Donald Trump a en effet promis de taxer les importations en moyenne de 10%, contre 2,5% aujourd’hui, ce qui pourrait avoir des conséquences importantes sur la croissance européenne (et chinoise)”.

La Chine et l’Europe, principales cibles de ces politiques tarifaires, risquent de réagir par des mesures de rétorsion, prévoit Arthur Jurus. Ces tensions commerciales pourraient également peser sur les marchés émergents, notamment ceux d’Asie, où la croissance pourrait être impactée de 0,8% en moyenne si les mesures tarifaires sont intégralement mises en oeuvre, calcule le directeur des investissements d’Oddo BHF Suisse.

Reste que l’évaluation des conséquences économiques des propositions de Donald Trump pose problème, estime Bernd Weidensteiner, expert de Commerzbank. Certains projets devraient difficilement résister “au contact avec la réalité politique”.

Alors que l’inflation peine déjà à revenir vers la cible de la Réserve fédérale (Fed), soit autour de 2%, le renchérissement pourrait même réaccélérer, relève la banque Edmond de Rothschild. Outre le risque des tarifs douaniers, la volonté de Donald Trump de retirer des millions de travailleurs immigrés du marché de l’emploi, alors même que celui-ci est déjà sous tension, pourrait contribuer à entretenir les hausses de salaires et donc celle de l’inflation sous-jacente.

Ces éléments risquent donc de remettre en question le succès de la Fed dans la maitrise de l’inflation et conduire la banque centrale à ralentir son assouplissement monétaire en cours. Si pour la banque Edmond de Rothschild, les baisses du taux directeur de 25 points de base attendue jeudi semble acquise, la Fed, à mesure que l’impact inflationniste du programme Trump se confirmera, pourrait renoncer partiellement à l’enveloppe de baisse de 100 points de base anticipée dans son dernier rapport.

Il faudra cependant rester attentif au risque sur l’indépendance de la Fed, compte tenu de la volonté affichée par Donald Trump de s’immiscer dans les prises de décision de l’institution, bien qu’il lui sera difficile de remettre en cause la présidence de Jerome Powell avant la fin de son mandat en 2026.

Certaines industries, comme l’énergie fossile et les petites capitalisations, sont bien placées pour bénéficier de la présidence de Donald Trump. “Une politique plus favorable aux crypto-monnaies et une relance des industries traditionnelles promettent de remodeler le paysage économique”, ajoute M. Chaar.

Pour l’économie suisse, les taxes douanières souhaitées par Donald Trump pourraient entraîner une contraction de 0,2% du produit intérieur brut (PIB), estime Arthur Jurus, citant un calcul de l’institut de recherche conjoncturelles KOF. Une éventuelle escalade en guerre commerciale mondiale pourrait pousser le repli à 1%, touchant les principaux secteurs exportateurs helvétiques que sont les produits pharmaceutiques, les machines, les instruments de précision et l’horlogerie.

Preuve de l’optimisme immédiat des marchés, les principales places mondiales grimpaient ce mercredi. En Suisse, le SMI montait de 1,43% peu après 12h30, alors qu’ailleurs en Europe le CAC 40 progressait de 1,19%, le DAX de 0,84% et le FTSE 100 de 1,27%.

A Wall Street, les principaux indices étaient en verve, selon les indications avant-Bourse. Le Dow Jones s’affichait en hausse de 2,9%, le S&P 500 en progression de 2,3% et le Nasdaq en croissance de 1,7%.

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Le 6 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Présidentielle américaine – Donald Trump, le come-back

Par Camille Camdessus, AFP

WASHINGTON C’est l’histoire d’un homme qui ne cesse de stupéfier le monde. En décrochant pour la deuxième fois les clefs de la Maison Blanche, Donald Trump continue de marquer, avec fracas, l’histoire des Etats-Unis.

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Huit ans après avoir créé la plus grande surprise politique moderne, quatre ans après avoir quitté le pouvoir dans un chaos inimaginable, le républicain opère un come-back à la tête du pays dans un scénario absolument inédit.

Fort du soutien de dizaines de millions d’Américains, le tempétueux septuagénaire, dont la chute a été mille fois annoncée, projette l’image d’un homme complètement insubmersible. Comme si à force d’accumulation, ses inculpations, condamnations, procédures de destitution, n’avaient plus le moindre effet sur lui.

Présidentielle américaine - Donald Trump, le come-back

Au-dessus des règles

Fort d’un flair politique redoutable et d’une capacité à s’affranchir, une à une, de toutes les normes, Donald Trump a survécu à tout. “Je pourrais me tenir au milieu de la Cinquième Avenue et tirer sur quelqu’un sans pour autant perdre le moindre électeur”, avait-il lancé en 2016 dans une formule désormais célèbre.

Lâché par son camp après l’assaut mené par ses partisans contre le Capitole, l’homme de 78 ans a regagné en quatre ans une emprise totale sur son parti. Lors de la convention des républicains mi-juillet, le milliardaire a assisté avec un malin plaisir au défilé de ses anciens rivaux, tous venus chanter ses louanges sur scène.

Puis au spectacle de militants arborant un pansement blanc, en clin d’oeil à celui apposé sur son oreille droite juste après les tirs qui l’ont visé en Pennsylvanie. L’image de ce Donald Trump, se relevant, le visage ensanglanté et le poing levé, restera indiscutablement la plus marquante de sa troisième campagne.

“Fight! Fight! Fight!”

Son “Fight!, Fight!, Fight!” (“Battez-vous!”) lancé à la foule tandis que des agents du Secret Service l’évacuaient est devenu un cri de ralliement pour ses partisans, toujours persuadés que le milliardaire comprend leurs difficultés du quotidien mieux que personne.

Doté d’un vrai talent de tribun, le New-Yorkais a réussi la prouesse de se positionner depuis neuf ans en “porte-parole” de ces Américains – majoritairement blancs et plutôt âgés – qu’il a convaincus en parlant d’immigrés “empoisonnant” le sang des Etats-Unis et de démocrates “de merde”.

Pas un “self-made man”

Contrairement à la légende qu’il s’est construite, il n’a pourtant rien du “self-made man”. Son père avait déjà bâti un empire à New York en construisant des immeubles pour la classe moyenne dans les quartiers populaires après la Seconde Guerre mondiale.

Né en 1946, Donald Trump a repris les rênes de l’entreprise dans les années 70 avec un solide coup de pouce financier et s’est fait une place dans les foyers américains grâce à l’émission de télé-réalité “The Apprentice”.

L'”Amérique d’abord”

Arrivé au pouvoir en 2017 dans un scénario qu’aucun, ou presque, n’avait prédit, il a refusé systématiquement d’endosser les habits de rassembleur. Depuis la Maison Blanche, il a livré le spectacle d’un président s’affranchissant de toutes les conventions face à des Américains enthousiastes, médusés ou effrayés.

Au nom de l'”Amérique d’abord”, il a rudoyé les alliés des Etats-Unis, engagé une escalade imprévisible avec l’Iran sur le nucléaire, fait preuve d’une fascination troublante pour les dirigeants autoritaires, de Vladimir Poutine à Kim Jong Un.

Le républicain a remanié la Cour suprême à sa guise, offrant une victoire retentissante aux conservateurs sur l’avortement. Il a testé les limites des institutions démocratiques, insulté la presse.

Son premier mandat restait terni par son incapacité à se faire réélire en 2020. Sa victoire face à Kamala Harris fait office de revanche pour ses partisans; de coup de massue pour ses opposants, convaincus qu’ils avaient définitivement fermé la parenthèse Trump. Bien au contraire: le républicain continue d’écrire une page en tout point unique de l’histoire du pays.

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Le 6 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

CHRONIQUE – La laideur étend son ombre

Par Philippe Barraud (journaliste) – Contenu exclusif sur Romanvie.ch

On assiste à un effondrement spectaculaire des valeurs morales, sociétales et spirituelles, signe que nous allons devoir affronter des changements profonds dans la marche du monde.

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Ce qui me frappe, c’est l’hégémonie de la laideur, à laquelle on ne devrait pourtant pas se résoudre. Nos villes sont moches, a dit récemment l’architecte Marc Frochaux, et il n’a pas tort: dans toute l’Europe, elles s’enlaidissent même de plus en plus, sous la pression d’une politique de densification désordonnée, supposée répondre à l’immigration massive que nous subissons.

Laideur des populismes

Mais il n’y a pas que l’urbanisme qui soit moche. C’est même, comparativement, un moindre mal. La montée des populismes dans le monde a installé la laideur dans la politique. Le mensonge, le cynisme, la violence, le complotisme systématique, tout est bon pour pourrir petit à petit les régimes démocratiques. Et malheureusement, l’opinion publique paraît s’en accommoder comme d’une fatalité – il n’y a plus de vérité, puisque tout le monde fait comme cela…

A cet égard, la campagne électorale américaine a atteint un niveau de bassesse et de vulgarité que l’on n’a jamais vu dans l’histoire des Etats-Unis. Or que constate-t-on? Une bonne moitié du pays semble ne plus s’émouvoir de l’usage systématique de la désinformation, de l’insulte, de la calomnie la plus crasse, du racisme, de la haine des valeurs de la Constitution, et même de l’appel au meurtre de l’adversaire.

Le poison des réseaux sociaux

C’est extrêmement grave, car on passe très vite de la violence verbale à la violence physique. Et à cet égard, les réseaux sociaux jouent un rôle central. Je ne suis pas loin de penser qu’ils sont un poison pour la société, et que sans une régulation forte, ils vont détruire le vivre ensemble relativement pacifique que nous avons connu, et faire le lit des extrêmes, des affairistes, des escrocs et des dictateurs. Ils auraient pu être un instrument de libération, ils ne sont que des vecteurs de haine et de violence. Et comme ils sont dirigés par des individus plus riches que beaucoup d’Etats, et donc plus puissants, ils jouent sur du velours, corrompent, empêchent toute régulation, et paient sans sourciller des amendes colossales. Comme le pathétique Elon Musk, ils s’amusent joyeusement de pouvoir dresser les gens les uns contre les autres. Comme c’est facile ! Ils réagissent au quart de tour et se tapent dessus, c’est fun !

La tablette de bébé

La laideur et la violence n’épargnent pas les enfants et les jeunes. Aux plus petits, on assène la mièvrerie de jeux vidéo et de dessins animés stéréotypés, aux couleurs criardes, qui dès le berceau dégoulinent des tablettes qu’on met entre leurs mains, pour avoir la paix. Ainsi se forme l’esthétique et le goût de nos enfants, à défaut d’apprendre à s’exprimer et à jouer, pendant que les parents peuvent passer du temps sur leurs écrans divers.

Car les adultes jouent autant que les jeunes, presque la moitié des Suisses, montre une récente statistique. Et croyez-le ou non, ce sont les jeux violents qui ont la cote, ceux dans lesquels le but suprême est d’éliminer l’autre. Choquant ? Mais non, me dit un ado, car ce sont des méchants ! Alors…

L’argent, valeur suprême

La violence est encore dans le genre musical hégémonique auquel on n’échappe plus, même sur notre brave radio romande: le rap. Niveau musical nul, des paroles vulgaires et agressives, suant la misogynie, la haine, la frustration. Mais me dira-t-on, ceux qui produisent cela deviennent extrêmement riches ! C’est là une autre violence, une autre dégringolade éthique: le fait de gagner beaucoup d’argent est un certificat de talent, de vertu et de valeur humaine. Les modèles de nos jeunes sont les influenceurs, ces prostitués numériques qui sont grassement payés pour vanter des produits et des services, et les youtubeurs (pardon pour cet épouvantable vocable), qui inondent la planète d’insignifiance. Mais ils sont respectables, ils sont des modèles, puisqu’ils ont des millions d’abonnés et gagnent beaucoup d’argent. D’ailleurs, ils s’installent à Dubai, the place to be. Surtout si on veut échapper aux impôts…

Pour survivre, cultiver la beauté

CHRONIQUE – La laideur étend son ombre

On en viendrait à oublier l’antidote à toutes ces dérives déprimantes: la beauté. La beauté, qu’il faut débusquer et cultiver sous l’avalanche de la laideur. Elle est toujours à portée de main, à condition de prendre le temps, pour la trouver et la contempler. Elle est dans la nature, dans l’art, dans la musique, dans la Foi, dans la littérature. Elle nous réconcilie avec le monde, elle nous régénère, nous redonne un brin d’espoir dans les ténèbres et l’agitation stérile qui nous entourent. A chacun de constituer sa bibliothèque, son musée, son audiothèque, pour s’y réfugier, comme dans une bulle heureuse. Un prélude de Bach, la symphonie Résurrection de Gustav Mahler, le Requiem de Berlioz, un tableau de Vermeer ou de Pissaro, nous assurent qu’il y a davantage et mieux que l’agitation de ce monde à la dérive.

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Le 4 novembre 2024. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Présidentielle américaine – Les autres candidats à la présidentielle américaine

Par Mathilde Dumazet, AFP

WASHINGTONRetrait du neveu de Kennedy, retour de Jill Stein et arrivée d’un libertarien autoproclamé “armé et homosexuel”: l’élection présidentielle américaine de mardi se joue entre les démocrates et les républicains, mais le système bipartite laisse quand même la place à d’autres noms sur les bulletins.

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Selon les Etats, le nombre de candidats à la Maison-Blanche varie cette année entre deux et onze. Si l’ancien président républicain Donald Trump et la vice-présidente démocrate Kamala Harris sont omniprésents, trois autres candidats se retrouvent sur de nombreux bulletins et sont crédités d’environ 1% des voix chacun dans les rares sondages qui prennent en compte les intentions de vote pour les petits candidats.

De nombreux électeurs potentiels se tournent toutefois au dernier moment vers un des principaux candidats, selon les experts.

Présidentielle américaine - Les autres candidats à la présidentielle américaine

Jill Stein ou Cornel West à gauche

Jill Stein, candidate écologiste en 2012 (0,4% des voix) puis en 2016 (1%), avait été accusée lors de cette dernière d’avoir dispersé l’électorat d’Hillary Clinton, à la faveur de Donald Trump. Initialement, cette médecin native de Chicago avait choisi de soutenir l’universitaire Cornel West, qui a quitté le parti en octobre pour faire campagne seul.

Faute de candidat, le “Green Party” risquait de perdre l’accès automatique au scrutin dans certains Etats, acquis de haute lutte. Elle sera finalement sur les bulletins de près de 40 Etats.

A 74 ans, elle a fait campagne en affirmant que le bilan environnemental de l’actuel président américain Joe Biden avait été influencé par des idées lancées par les Verts et en se détachant du duo démocrate actuellement à la Maison-Blanche en dénonçant “le génocide” des civils palestiniens à Gaza.

Cornel West, un intellectuel de 71 ans, militant contre le racisme qui avait aussi participé au mouvement “Occupy Wall Street” en 2011, se présente, quant à lui, sans étiquette dans plus de quinze Etats. Il dénonce “la faillite morale” du pays mené par un “duopole délabré des deux principaux partis qui privilégient les profits au peuple et à la planète”.

Chase Oliver pour les libertariens

Le parti libertarien est la troisième force politique du pays, avec un peu plus de 1% des voix en 2020 et une présence sur les bulletins de la quasi-totalité des 50 Etats en 2024.

Défenseur des libertés individuelles, du libre-échange et d’une législation minimaliste, il est représenté cette année par Chase Oliver, ancien démocrate de 39 ans, qui avait provoqué un deuxième tour lors d’élections sénatoriales de mi-mandat cruciales pour déterminer la majorité au Sénat en 2022 en Géorgie.

Inconnu à l’époque, ce fan de science-fiction, autoproclamé “armé et homosexuel”, avait obtenu 2% des voix avec une campagne centrée autour de ses positions pro-armes, fiscalement conservatrices, mais aussi pro-droit à l’avortement, pro-légalisation du cannabis et contre la peine de mort.

Kennedy le grand absent

Neveu du président assassiné John F. Kennedy et fils de Robert F. Kennedy, assassiné lui aussi, “RFK” Junior était crédité de 4 à 5% des intentions de vote avant de se retirer à la fin août et d’apporter son soutien à Donald Trump, au grand dam d’autres membres de la célèbre dynastie politique démocrate.

Avocat spécialisé dans les questions environnementales, RFK Jr est connu pour propager des théories complotistes, notamment sur les vaccins.

Son nom restera sur certains bulletins, “mais dans une dizaine d’Etats disputés où ma présence pourrait fausser le résultat, je retirerai mon nom”, avait-il souligné à la fin août.

Les autres

L’autre absent est le rappeur Kanye West, qui avait recueilli 70’000 voix en 2020 et laissé entendre qu’il se représenterait, sans donner suite.

Une myriade de petits candidats tentent leur chance dans un ou plusieurs Etats. Randall Terry promet ainsi de “détruire” le parti démocrate et représente, avec une rhétorique anti-avortement violente, le parti de la constitution dans une dizaine d’Etats.

Le parti pour le socialisme et la libération (communiste) est lui représenté par Claudia De la Cruz dans une vingtaine d’Etats.

Enfin, le parti de la prohibition, qui souhaite la rétablir et revendique des candidatures depuis 1872, présente cette année Michael Wood dans une poignée d’Etats.

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Le 3 novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Inondations en Espagne : plus de 200 morts, l’armée à la rescousse (01.11.2024)

PAIPORTA Les dramatiques inondations de cette semaine dans le sud-est de l’Espagne ont déjà coûté la vie à plus de 200 personnes, un bilan appelé à augmenter en raison du nombre de disparus. Des renforts militaires sont déployés en nombre croissant pour faire face au chaos.

Selon le dernier bilan publié par les services de secours de la région de Valence, la plus endeuillée par le véritable tsunami qui a enseveli des dizaines de localités mardi soir et dans la nuit de mardi à mercredi, 202 personnes ont péri dans cette seule communauté. A ce nombre, s’ajoutent trois autres décès survenus dans deux régions voisines.

Trois jours après ce drame, les appels à l’aide et les témoignages poignants d’habitants livrés à eux-mêmes et manquant de tout se multiplient sur les radios et télévisions, l’aide de l’Etat se faisant attendre.

A Paiporta, une ville martyre de 25’000 habitants qui a déjà recensé 62 morts, une foule de personnes, privées d’eau et d’électricité et sans accès à un commerce depuis trois jours, formaient vendredi une file d’attente devant un point de distribution improvisé. “Le plus important, c’est la nourriture et l’eau”, dit Ramón Vicente, 73 ans, venu avec sa femme.

Espagne - Au moins 62 morts dans des inondations "dantesques" en Espagne (30.10.2024)

Plus de 2000 militaires

Les rescapés doivent aussi faire face à des actes de pillage et des vols. La police a ainsi annoncé avoir déjà détenu 50 personnes.

Pour faire face à la situation, 500 soldats supplémentaires ont été déployés vendredi matin dans la région et 500 autres le seront dès samedi, ont annoncé à la presse le président de la région de Valence, Carlos Mazón, et le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska.

Ces renforts porteront à 2200 le nombre de militaires déployés dans la région de Valence. Preuve de la gravité de la situation, la ministre de la Défense, Margarita Robles, a assuré que le gouvernement était prêt à envoyer sur place “les 120’000 hommes de l’armée s’il le faut” et à les y laisser aussi longtemps qu’il le faudra.

L’armée a pour priorités de rouvrir les routes pour permettre l’acheminement de l’aide, notamment alimentaire, mais aussi d’aider à la recherche des personnes portées disparues, dont le nombre exact n’est pas connu, mais est très élevé.

“Ils ne nous pas prévenus”

Le gouvernement avait reconnu jeudi qu’il y en avait “des dizaines et des dizaines”, laissant présager un bilan humain extraordinairement lourd et sans doute sans précédent pour une catastrophe naturelle dans l’histoire contemporaine de l’Espagne.

Un officier de l’unité des plongeurs de la Garde civile, le commandant Pizarro, a ainsi déclaré à la radio publique que la découverte de cadavres était “permanente”.

“Il y a des montagnes de voitures” dans la boue, témoignait Amparo Fort, la maire de Chiva, une ville proche de Valence. “Beaucoup sont vides, mais pour d’autres, il est clair qu’elles ont des occupants”.

Alertées trop tard de la gravité de la situation, de très nombreuses personnes ont été surprises dans leur voiture. L’incompréhension et la colère des habitants persistaient 72 heures après le drame. “Ils ne nous pas prévenus”, accusait Isabel Ruiz, 58 ans, qui attendait patiemment de pouvoir recevoir de l’aide à Paiporta.

L’eau déjà aux genoux

“La catastrophe aurait eu lieu, parce qu’on ne peut pas l’éviter, mais les gens habitant dans des endroits peu élevés auraient pu se mettre à l’abri”, assure-t-elle. “L’alarme a été envoyée (NDLR: sur les téléphones portables) quand l’eau nous arrivait déjà aux genoux”.

Directement mis en cause, notamment dans la presse, M. Mazón, le président de la région de Valence, n’a pas encore répondu à ces critiques.

Dans ce panorama lugubre, la journée de vendredi, fériée en Espagne, a toutefois donné lieu à de formidables manifestations spontanées de solidarité.

Dans la matinée, des milliers de personnes – portant des balais, des pelles, de la nourriture ou encore des couches – ont quitté à pied Valence, ville qui n’a pas été affectée par les inondations, pour se rendre dans les localités voisines dévastées.

Le nombre de ces volontaires a été tel que les autorités les ont appelés à rester chez eux. “Il est impératif qu’ils rentrent chez eux” pour ne pas gêner la circulation, a ainsi lancé M. Mazón, ajoutant qu’il envisageait des mesures de restriction “non seulement pour les véhicules, mais aussi pour les piétons”.

Si le soleil a brillé vendredi sur Valence, la vigilance restait de mise dans certaines zones du sud de l’Espagne. L’Agence nationale de météorologie (Aemet) a averti que de fortes précipitations auraient encore lieu en cette fin de semaine.

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Le 1er novembre 2024. Sources : Keystone-ATS. Crédits photos: Adobe Stock, Pixabay ou Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).